En septembre 2022, la mort de la jeune Mahsa Amini en Iran avait suscité une vague de contestation populaire dans tout le pays. La jeune fille avait été interpellée par la police des mœurs pour avoir mal porté son voile. Plus tard, elle décèdera dans des conditions troubles en prison. Cet évènement a été le point de départ de nombreuses manifestations qui ont vu de nombreuses iraniennes retirer leur voile pour fustiger ces lois qui restreignent la liberté de la femme en Iran.
Certains analystes avaient estimé que ces contestations populaires allaient amener les dirigeants ivoiriens à réformer l’appareil gouvernemental en ce qui concerne le droit des iraniennes et de l’épineuse question du port du voile. Cependant, le chef de l’autorité judiciaire iranienne, Gholamhossein Mohseni Ejei a fait une annonce sans équivoque ce samedi 01 avril. En effet, dans des déclarations rapportées par plusieurs médias iraniens et mis en avant par Reuters, Gholamhossein Mohseni Ejei a signifié qu’une traque sans pitié sera menée contre les femmes non voilées.
Le chef de l’autorité judiciaire iranienne ajoute que les forces de sécurité font un bon travail pour repérer les citoyens et citoyennes qui ne se conforment pas à la loi religieuse. « Celles qui commettent des actes si anormaux seront punies. Enlever son voile équivaut à être hostiles à nos valeurs » dira sans sourciller Gholamhossein Mohseni Ejei. Il y a quelques jours, le ministère de l’Intérieur iranien a décrit le voile comme étant « l’une des fondations civilisationnelles de la République islamique d’Iran ». Celles qui refuseront de porter le voile subiront la rigueur de la loi.
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