L’exploration spatiale n’est plus réservée qu’aux grandes puissances mondiales. Les pays en développement ont désormais une opportunité sans précédent de rejoindre cette course et de développer leur propre industrie spatiale. Le Kenya en est un parfait exemple, avec le lancement réussi de son premier satellite Taifa-1, grâce à l’aide de SpaceX. Désormais, la Côte d’Ivoire veut emboîter le pas au Kenya en lançant son premier nanosatellite 100% ivoirien.
Nommé Yam-Sat CI 01, ce nanosatellite sera développé avec l’aide de l’Institut national polytechnique de Yamoussoukro et pourrait être lancé à l’horizon 2024. Ce projet ambitieux vise à renforcer la position de la Côte d’Ivoire en tant que leader en Afrique francophone et à se passer des satellites internationaux.
L’annonce de ce projet a été faite par le ministre de l’Enseignement et de la Recherche scientifique, Adama Diawara lors de la conférence NewSpace Africa. Ce projet ne se limite pas à la simple observation de la Terre, mais permettra également à la Côte d’Ivoire de surveiller la déforestation, d’améliorer les pratiques agricoles, de suivre les migrations de population et de surveiller les épidémies. Les applications spatiales peuvent également aider à améliorer les communications, les services de secours et la gestion de l’eau.
Le lancement de Yam-Sat CI 01 sera un pas de plus vers la création d’une agence spatiale ivoirienne, une initiative qui pourrait offrir de nombreuses opportunités pour le développement économique et scientifique de la Côte d’Ivoire.
Le cas du Kenya montre que les avantages potentiels des technologies spatiales pour les pays en développement sont énormes. Le satellite Taifa-1 aidera le Kenya à surveiller les ressources naturelles, à prévenir les catastrophes naturelles et à améliorer la planification urbaine. Les applications spatiales peuvent également aider à améliorer les communications, les services de secours et la gestion de l’eau.
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