Le samedi 20 mai dernier, Iréné Agossa et son parti Restaurer la Confiance rejoignaient le parti de la majorité présidentielle, l’Union progressiste le Renouveau, confirmant ce que tout le monde savait déjà. Ce n’est qu’un retour au bercail après l’accomplissement de sa mission. Mission terminée ! Ces deux mots résument à eux seuls le dernier acte posé par le désormais ancien président du parti Restaurer la Confiance Iréné Agossa. En effet, le samedi 20 mai dernier, lui et les autres membres du bureau exécutif de ce parti ont mis fin de facto, à leur aventure politique en le dissolvant pour rejoindre l’Union progressiste le Renouveau de la majorité présidentielle. « Il faut désormais, une mutualisation profonde pour pouvoir faire face au développement de notre pays. Nous avons une mission, puisqu’en évaluant déjà l’enjeu, nous avons dit que l’Up le Renouveau n’a qu’à conduire cette mutation ». Ainsi s’exprimait M. Agossa au terme des travaux de ce congrès extraordinaire. Avant ce dernier acte, Agossa avait appelé ses militants contre toute attente, de faire campagne pour ce même parti Up le Renouveau, lors des élections législatives du 08 janvier dernier après une tentative avortée de fédérer avec le parti dit de l’opposition Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). C’était en fait l’entrée en matière pour annoncer son revirement spectaculaire qui s’en est suivi. Finies donc, la duplicité et l’ambigüité qui ont caractérisé Iréné Agossa depuis qu’il a été chassé du parti de l’opposition Les Démocrates. Le voile est levé et le masque est tombé.
Il ne restait qu’à rejoindre les rangs. C’est désormais chose faite. Retour à la case départ. Le double-jeu a d’ailleurs trop duré. Pourtant, Iréné Agossa s’était engagé lors de la création du parti Restaurer la Confiance le 12 mai 2021 à entreprendre une croisade contre le régime du président Patrice Talon. Le dimanche 08 janvier dernier encore, il affirmait sur la télévision en ligne ESAE TV: « nous sommes très bien de l’opposition ». De plus, Agossa n’avait jamais cessé de clamer son appartenance à cette opposition depuis qu’il a été évincé depuis l’avènement du régime de la Rupture en 2016. On se rappelle encore ses longues diatribes contre le pouvoir en place. Plusieurs personnes avaient mordu à l’hameçon. En même temps, il jouait le trouble-fête au sein même de l’opposition qu’il devrait incarner et défendre les intérêts.
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