Comme les USA et la Chine, L’Iran fait partie des pays qui appliquent encore la peine de mort. L’Iran est même connu pour avoir l’un des taux d’exécution les plus élevés au monde. Les autorités iraniennes justifient souvent l’utilisation de la peine de mort comme un moyen de dissuasion contre la criminalité et la protection de la société, mais de nombreuses critiques s’élèvent quant au respect des normes internationales relatives aux droits de l’homme. Le récent exemple de l’exécution de Sadrollah Fazeli Zarei et Youssef Mehrdad pour avoir brûlé un exemplaire du Coran et insulté le prophète Mahomet a suscité de nombreuses réactions.
Ce n’est pas la première fois que des personnes sont exécutés dans ce contexte au moyen-orient. L’Iran est accusé de ne pas respecter les droits des personnes et de ne pas offrir des procès équitables, ce qui soulève des inquiétudes quant à l’utilisation de la peine de mort dans le pays. Plus de 500 personnes ont été exécutées en Iran en 2022, ce qui est un record depuis 2015, contre 333 en 2021. Cette augmentation a suscité des préoccupations quant au respect des droits de l’homme dans le pays.
Amnesty International, ainsi que d’autres organisations de défense des droits de l’homme, ont appelé l’Iran à abolir la peine de mort. Ils affirment que la peine de mort ne devrait pas être utilisée comme un moyen de dissuasion contre la criminalité, car elle ne résout pas les problèmes sous-jacents de la criminalité et de la violence. De plus, la peine de mort est considérée comme cruelle, inhumaine et dégradante.
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