Selon un rapport révélé par The Telegraph, la marine britannique traverse des difficultés techniques majeures, illustrées par l’état de ses deux nouveaux porte-avions. L’HMS Prince of Wales, mis en service en 2019, est actuellement hors service en raison d’un arbre d’hélice cassé. Pour maintenir l’opérationnalité de son navire jumeau, l’HMS Queen Elizabeth, des pièces ont dû être « cannibalisées » du Prince of Wales. Bien que la Royal Navy qualifie cet échange de pièces entre navires de procédure normale, il met en lumière les défis auxquels la marine britannique est confrontée pour maintenir ses vaisseaux de combat en état de fonctionnement optimal.
En plus des problèmes de maintenance, The Telegraph souligne dans son rapport des questions non résolues quant à la cause de l’échec de l’arbre d’hélice de l’HMS Prince of Wales. Il reste à déterminer si cet incident est dû à un défaut de conception, à une construction négligente, à un manque d’entretien ou à une autre cause. Adm. Ben Key, premier seigneur de la mer et chef de l’état-major de la marine britannique, a souligné que la réparation de ce type de dommage n’est pas nécessairement rapide, ce qui ajoute à la complexité de la situation.
Enfin, le rapport de The Telegraph met en lumière les critiques concernant la pertinence des investissements massifs de la marine britannique dans ces nouveaux porte-avions. Malgré leur capacité à opérer comme une base aérienne mobile, un certain nombre de détracteurs ont remis en question leur coût exorbitant, estimé à 3,7 milliards de dollars chacun, dans un contexte de réduction des budgets de la défense. De plus, des doutes ont été soulevés quant à la capacité des porte-avions à résister aux missiles anti-navires russes et à la disponibilité suffisante de navires d’escorte pour les protéger. Ainsi, même si les porte-avions britanniques sont là pour rester, leur efficacité et leur coût restent des sujets de débat.
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