Les humains iront sur Mars en 2040 selon la Nasa

Dans une interview récente avec le média espagnol El Mundo, Bill Nelson, le patron de la NASA, a déclaré que les humains pourraient atteindre Mars en 2040. L’objectif est ambitieux, mais pas irréaliste au vu des efforts considérables que la NASA, en collaboration avec des entrepreneurs privés comme Elon Musk, et d’autres agences spatiales, notamment chinoises, mettent en place pour atteindre la planète rouge.

La course à Mars : Musk et la NASA unis dans l’effort

Elon Musk, le fondateur de SpaceX, a toujours été ouvertement optimiste sur la capacité de l’humanité à coloniser Mars. Il a même déclaré à plusieurs reprises qu’il aimerait y mourir, bien qu’il ait précisé « pas lors de l’impact« . Sa société a accompli des exploits sans précédent dans la conquête spatiale, notamment en développant le lanceur réutilisable Falcon 9, qui a considérablement réduit les coûts de lancement de satellites et d’autres charges utiles dans l’espace.

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En outre, SpaceX a présenté le Starship, un véhicule de transport interplanétaire en cours de développement, conçu pour emmener des humains sur Mars. Le Starship sera également en mesure de retourner sur Terre, ce qui en fait un élément essentiel pour la réalisation des ambitions martiennes de Musk et de la NASA. Pourtant, malgré ces avancées, comme le rappelle Nelson, il reste encore beaucoup à faire pour garantir la vie à ceux qui partiront pour Mars. « Il vous faudra sept ou huit ans pour y arriver et il faudrait y rester un ou deux ans, le temps que la position des planètes permette d’entamer le voyage du retour qui prendra de six à huit mois, » a-t-il déclaré.

L’influence chinoise et la protection des ressources lunaires

Outre la course à Mars, Nelson a également évoqué les efforts déployés pour prévenir l’appropriation par la Chine de secteurs de la Lune contenant de l’eau. Cette déclaration intervient dans un contexte de rivalité croissante entre les États-Unis et la Chine dans le domaine de la recherche et de l’exploration spatiales.

La Chine a déjà réussi à faire atterrir un rover sur la face cachée de la Lune, une première dans l’histoire de l’exploration spatiale, et a également annoncé son intention d’envoyer des missions habitées sur la Lune d’ici 2030. Le potentiel d’exploitation des ressources lunaires, notamment l’eau qui pourrait être utilisée pour la production de carburant spatial, ajoute une nouvelle dimension à cette compétition.

En somme, si le délai de 2040 semble lointain, il convient de se rappeler l’ampleur de l’entreprise. Atteindre Mars n’est pas seulement une question de technologie de fusée ; il s’agit également de résoudre des défis uniques liés à la vie humaine dans l’espace, comme l’adaptation du corps humain à l’apesanteur sur de longues périodes, la production de nourriture et la protection contre les radiations. Avec des acteurs comme

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