Dans un dernier rapport sur le « diagnostic de la gouvernance » paru en Février 2023, le Fonds Monétaire International (FMI) soulève des insuffisances par rapport à la lutte contre la corruption au Bénin. Ledit rapport met en lumière les insuffisances du cadre juridique, le manque de protection des donneurs d’alerte, les conflits d’intérêt et l’obligation de dépôt et de la déclaration du patrimoine. Tout ne va pas si bien au Bénin en matière de lutte contre la corruption. En dépit des efforts fournis par le gouvernement et qui lui ont permis d’avoir la très enviable 72è place sur 180 de Transparency International (TI)- après avoir gagné six (06) points par rapport à l’année 2021- il reste encore beaucoup à faire.
Un dernier rapport de l’institution de Bretton Woods sur le Bénin paru en février 2023 et rédigé par un collège de dix experts internationaux relève des insuffisances et lacunes et fait des recommandations urgentes. Après avoir rappelé les textes internationaux que le Bénin a signé, le rapport précise que « le Code Pénal est désormais le principal vecteur de la lutte contre la corruption après l’abrogation de la « loiN° 2011–20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin » qui fixait un cadre d’ensemble pour la lutte contre la corruption. Deux lois successives votées en 2020 ont abrogé la loi de 2011.
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