L’administration Biden déploiera 1 500 militaires à la frontière États-Unis-Mexique pour faire face à une vague migratoire attendue suite à la levée des restrictions liées à la pandémie. Les soldats assureront des tâches administratives pour permettre aux agents des douanes et de la protection des frontières de se concentrer sur leur travail sur le terrain, sans exercer de fonctions de maintien de l’ordre ni interagir avec les migrants.
Ce déploiement durera 90 jours et concernera des membres de l’Armée de terre et du Corps des Marines, qui pourraient être remplacés par des membres de la Garde nationale ou de la Réserve. Les restrictions COVID-19 ayant permis de refouler de nombreux migrants, leur levée le 11 mai entraîne des préparatifs face à une augmentation des arrivées.
Les précédentes vagues migratoires, notamment celles liées aux caravanes de migrants en provenance d’Amérique centrale, ont également conduit à l’intervention des forces militaires américaines à la frontière. Le prédécesseur de Joe Biden, l’ancien président Donald Trump avait lui-même déployé des troupes pour assister les agents frontaliers dans le traitement des migrants arrivant en grand nombre, en plus des forces de la Garde nationale déjà présentes.
Cette décision souligne la volonté de l’administration Biden de réduire le nombre de passages illégaux et d’adresser un message aux candidats à la traversée. Toutefois, cela rappelle également les politiques de son prédécesseur républicain, malgré les dénégations de la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, qui souligne que le soutien du personnel du Département de la Défense à la frontière est une pratique courante depuis près de deux décennies.
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