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Ces bactéries extrêmement dangereuses prolifèrent avec le réchauffement climatique

Alors que la planète se réchauffe, une bataille invisible se déroule dans nos océans et les eaux douces de certaines régions du globe. Deux espèces de bactéries, connues sous les noms terrifiants de « mangeuses de chair » et « mangeuses de cerveau« , prolifèrent et menacent la santé humaine. La bactérie dite « mangeuse de cerveau », Naegleria fowleri, a été jusqu’à provoquer des décès aux États-Unis et un cas mortel a été signalé en France en février 2023. Cet organisme unicellulaire vit dans les eaux douces dont la température dépasse 25°C, comme les lacs et les rivières. L’infection peut survenir lorsqu’une personne ingère de l’eau contaminée.

Parallèlement, une espèce de bactérie appelée « mangeuse de chair », ou Vibrio Vulnificus, connaît une expansion alarmante dans les océans. Une récente étude de la Florida Atlantic University (FAU), publiée dans la revue Scientific Reports, révèle que ces bactéries prolifèrent dans les eaux océaniques réchauffées par le changement climatique. Elles se développent particulièrement dans les grandes masses de sargasses, des algues brunes, qui s’échouent sur les plages de Floride, comme Miami Beach et Key Biscayne.

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La bactérie Vibrio Vulnificus représente un danger mortel pour l’Homme lorsqu’elle est ingérée, notamment par la consommation de crustacés contaminés et crus, surtout les huîtres. Après l’ingestion, elle peut déclencher une infection « mangeuse de chair » ou « fasciite nécrosante », provoquant des symptômes tels que diarrhée aqueuse, fièvre, frissons, nausées et crampes d’estomac dans les 24 heures.

L’infection peut également survenir lorsque la bactérie pénètre dans le sang par une plaie ouverte exposée à de l’eau de mer chaude contaminée. Dans des cas rares, notamment chez les personnes immunodéprimées, l’infection peut rapidement évoluer en septicémie et devenir mortelle en quelques jours. Selon Tracy Mincer, professeur adjoint de biologie à la FAU, ces bactéries seraient « la principale cause de décès chez l’homme dans le milieu marin ». Malgré la gravité potentielle de ces infections, elles restent relativement rares.

2 réponses

  1. Avatar de Un regard de passage
    Un regard de passage

    On sait qu’avec l’expansion de l’équateur météorologique, les zones d’endémisme de maladies tropicales sont vouées à s’étendre — au détail que le réchauffement climatique ne joue pas que sur cet équateur mais bien au niveau global, c’est à dire courants circumplanétaires compris…

    D’ici à ce qu’on récolte des virues « zombies » provenant de la fonte des pergélisols jusque sur les côtes bretonnes, y’a « pas loin » ou pas long à attendre.

    Ca va être un drôle de cocktail d’ici le milieu du siècle et peut-être qu’à la fin du XXIe sicèle, on ne pourrat plus profiter de baignade en eaux libres sous peine de risquer les pires maladies…

    1. Avatar de (@_@)
      (@_@)

      Entre ça,
      le dégel qui libère des organismes inconnus,
      les maladies qui surgissent des forêts par l’exploitation toujours plus profondes leurs ressources (animaux, végétaux…),

      nous voilà bien pour les années à venir

      \\\\ ///
      (@_@)

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