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Manifestations au Sénégal: l’avocat Juan Branco veut réunir des preuves pour la CPI

Le Sénégal vit actuellement une période de tension intense. Les rues de Dakar et de l’intérieur du pays sont le théâtre de violentes manifestations qui ont entraîné la mort de 15 personnes et de nombreux blessés, selon le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome. Environ 500 arrestations ont été effectuées depuis le début du mouvement contestataire, et les dégâts matériels sont considérables, nécessitant une somme colossale pour la reconstruction. La journée du 3 juin a été particulièrement marquée par des affrontements entre les forces de l’ordre et les partisans de l’opposant Ousmane Sonko, condamné à deux ans de prison.

Ces violences ont causé la mort de six personnes, portant le bilan total à 15 morts en deux jours. Dans ce contexte de crise, Juan Branco, avocat de renom et défenseur des droits de l’homme, a annoncé son intention de réunir des preuves pour la Cour pénale internationale (CPI). Juan Branco et ses collaborateurs travaillent sur le terrain pour rassembler les preuves nécessaires à une éventuelle action en justice. Cependant, selon lui, leur travail est menacé par des intimidations anonymes. Un message adressé à l’un de ses collaborateurs indique : « Nous savons que vous collaborez avec cet anarchiste de Juan Branco pour nous faire tomber. Nous t’avons à l’œil. ». Mais l’avocat français reste déterminé et répond avec fermeté : « c’est nous qui vous avons à l’œil, et si vous touchez à un seul de leurs cheveux, ça va très mal se passer pour vous. On appelle ça le gatsa gatsa je crois. »

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En réponse aux violences du 3 juin, l’armée a été déployée autour de points stratégiques, notamment la place de l’Indépendance, à quelques mètres du palais présidentiel. Les forces de police et de gendarmerie étaient également présentes en grand nombre dans la capitale sénégalaise

La condamnation à deux ans de prison de l’opposant Ousmane Sonko a été un catalyseur des tensions. Sonko, qui s’estime victime d’un complot du président Macky Sall pour l’éliminer politiquement, peut désormais être arrêté à tout moment. Son parti, le Pastef, a appelé à intensifier la résistance jusqu’au départ du président Sall, qu’il accuse de dérives sanglantes et dictatoriales. Cette situation préoccupante a suscité des réactions internationales. Les États-Unis se sont dit préoccupés et attristés par ces violences, appelant à un retour au calme. La communauté internationale, des représentants d’associations et des stars du football comme l’attaquant vedette Sadio Mané ont appelé à la retenue et à cesser les violences.

4 réponses

  1. Avatar de Monwè
    Monwè

    Aziz tu es un doux rêveur.
    Par ailleurs, Branco n’est pas un avo.cat de renon mais un agita.teur. L.NT. dit nous quel pro.cès il a déjà remporté en tant que avo.cat. Mor.t de rire

  2. Avatar de Monwè
    Monwè

    Aziz tu es un doux rêveur.
    Par ailleurs, Branco n’est pas un avocat de renon mais un agitateur. LNT dit nous quel procès il a déjà remporté en tant que avocat. Mort de rire

  3. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Moi je ne crois pas à la CPI
    Moi je ne crois pas aux déclarations formatées des chancelleries
    Je crois à la capacité du peuple sénégalais.. à se rendre justice.. sur place
    Ce sera un signal.une leçon pour les autres peuples

    1. Avatar de Aziz le sultan
      Aziz le sultan

      La France d aujourd’hui est le fruit de la révolution française et de la commune de paris
      Beaucoup ont laissé leur peau pour que les nouvelles générations en profitent
      Les sénégalais doivent payer le prix du sang
      On est tous sénégalais

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