L’Ă©nergie nuclĂ©aire s’annonce comme une Ă©tape majeure pour l’Afrique dans sa quĂŞte d’autonomie Ă©nergĂ©tique et de dĂ©veloppement durable. La Russie, riche d’une longue histoire d’expertise en matière d’Ă©nergie nuclĂ©aire, entend jouer un rĂ´le clĂ© dans ce tournant dĂ©cisif. Un accord a Ă©tĂ© conclu avec un pays africain pour la construction d’une centrale nuclĂ©aire, signalant une nouvelle ère de coopĂ©ration entre la Russie et l’Afrique. En marge du sommet Russie – Afrique, le prĂ©sident ougandais Yoweri Museveni a rĂ©vĂ©lĂ© qu’un accord stratĂ©gique avait Ă©tĂ© trouvĂ© avec la Russie pour la construction d’une centrale nuclĂ©aire en Ouganda.
Cet accord majeur vise Ă exploiter l’expertise de la Russie dans la technologie nuclĂ©aire pour fournir une Ă©nergie fiable et durable Ă l’Ouganda, contribuant ainsi Ă la croissance et au dĂ©veloppement du pays selon le prĂ©sident Museveni. L’Ouganda, riche en matières premières, estime que cette initiative pourrait constituer un investissement judicieux qui renforcera les relations Ă©conomiques bilatĂ©rales et favorisera la croissance industrielle dans la rĂ©gion.
D’autres collaborations
Le prĂ©sident ougandais a Ă©galement proposĂ© aux entreprises russes de collaborer sur l’olĂ©oduc en Afrique de l’Est. « Nous avons Ă©galement un olĂ©oduc de pĂ©trole brut sur lequel nous travaillons avec la sociĂ©tĂ© française Total, ainsi qu’avec certaines sociĂ©tĂ©s chinoises. Mais les sociĂ©tĂ©s russes peuvent Ă©galement venir investir dans l’olĂ©oduc en Afrique de l’Est« , a affirmĂ© le prĂ©sident ougandais selon Tass. L’Ouganda croit fermement que cet olĂ©oduc pourrait Ă©galement servir Ă approvisionner d’autres pays africains en pĂ©trole, tels que le Soudan du Sud et la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, en plus de l’Ouganda.
D’autres secteurs tels que le domaine pharmaceutique et la production d’engrais ont Ă©galement Ă©tĂ© mentionnĂ©s par le prĂ©sident ougandais comme des domaines d’investissement potentiels pour les entreprises russes. L’industrie spatiale n’est pas en reste, l’Ouganda exprimant sa volontĂ© de collaborer avec la Russie dans le dĂ©veloppement de son propre satellite.
Ces divers domaines de coopĂ©ration potentielle tĂ©moignent du dĂ©sir croissant de l’Ouganda d’approfondir ses relations avec la Russie. C’est une preuve supplĂ©mentaire que l’Afrique continue d’attirer l’attention des puissances mondiales pour son potentiel Ă©conomique et de dĂ©veloppement. Une concurrence accrue est depuis quelque temps en marche entre les blocs de l’Est et l’Occident.
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