Danger: ce projet d’Elon Musk peut tout bouleverser dans ce domaine

Elon Musk (Al Drago/Bloomberg via Getty Images)

Elon Musk, entrepreneur visionnaire et magnat de la technologie, est reconnu pour ses contributions novatrices dans plusieurs secteurs. Il est le fondateur de SpaceX, qui a lancé le projet Starlink, une constellation de satellites destinée à fournir un accès Internet haut débit à travers le monde, y compris dans les régions les plus reculées. Malgré les préoccupations récentes concernant l’impact de Starlink sur les recherches astronomiques, les avantages potentiels sont indéniables.

Par exemple, il promet de réduire la fracture numérique en fournissant une connectivité rapide et fiable, indépendamment de la localisation de l’utilisateur. Elon Musk est également à la tête de Tesla, leader de l’industrie automobile électrique, et de Neuralink, une entreprise qui vise à développer des interfaces cerveau-machine ultra-performantes. Récemment, il a ajouté Twitter à son portefeuille d’entreprises, ce qui a suscité de nouvelles spéculations sur la direction que pourrait prendre ce géant des médias sociaux sous son égide. Malgré les défis et les controverses, le travail de Musk continue de repousser les limites de la technologie et de remodeler l’avenir de plusieurs industries.

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Des chercheurs de renom ont récemment mis en lumière la menace croissante que posent les satellites du projet Starlink d’Elon Musk pour l’observation astronomique. Selon une étude publiée dans le journal Astronomy & Astrophysics, les scientifiques ont observé que les émissions des satellites de Starlink dépassaient leur bande allouée, perturbant ainsi leurs travaux. L’étude a utilisé un puissant télescope aux Pays-Bas pour observer 68 des satellites de SpaceX. Federico Di Vruno, co-directeur de l’Union Astronomique Internationale Centre pour la Protection du Ciel Sombre et Silencieux, a souligné l’importance de cette découverte, compte tenu du nombre croissant de satellites en orbite.

Le nombre croissant de satellites est au cœur des préoccupations. Selon Steven Freeland, expert en droit international et vice-président de l’Utilisation Pacifique de l’Espace, entre 100 000 et 500 000 nouveaux objets seront en orbite au cours de la prochaine décennie. La majorité de ces objets se trouveront en orbite terrestre basse, une région de plus en plus encombrée qui s’étend de 500 à 1 000 kilomètres au-dessus de la Terre. Comme le souligne Di Vruno : « Si le nombre de satellites commence à augmenter, la probabilité que cela se produise si tous les satellites sont similaires commence à augmenter. »

Parallèlement à l’accroissement du nombre de satellites, les experts sont préoccupés par le rythme de la réglementation qui ne semble pas suivre le pas. Di Vruno a souligné que bien que les émissions des satellites Starlink soient non intentionnelles, la problématique n’est pas couverte par la réglementation spatiale actuelle. Il fait une analogie avec les équipements électriques domestiques, qui sont soumis à des tests rigoureux pour s’assurer qu’ils n’interfèrent pas avec d’autres appareils. Pour les satellites, en revanche, les contraintes semblent être beaucoup moins rigoureuses.

La constellation Starlink d’Elon Musk, qui fait partie de sa division SpaceX, n’est pas la seule à poser problème. De nombreux autres pays envisagent de lancer des constellations de satellites encore plus importantes. Cette première étude, qui a utilisé un télescope particulièrement sensible pour mesurer précisément les émissions des satellites lors de leur passage, ouvre une porte sur une nouvelle problématique à prendre en compte dans la régulation du domaine spatial. Avec l’expansion rapide de l’activité spatiale, le temps est peut-être venu d’établir une réglementation plus claire et plus rigoureuse pour garantir la protection des recherches astronomiques.

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