Dmitri Medvedev, ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité russe, a fait une déclaration alarmante sur sa chaîne Telegram le 5 juillet. Il a signalé un possible recours à l'arme nucléaire, rappelant les actions américaines lors du bombardement d'Hiroshima et Nagasaki en 1945, pour mettre fin à une guerre. Cette menace, bien qu'incertaine quant à sa mise en œuvre, pourrait signifier un changement drastique dans le paysage géopolitique actuel, surtout compte tenu de la tension croissante entre la Russie et l'Ukraine.
Medvedev a soutenu que la guerre pourrait être "terminée en quelques jours" si l'Ukraine cesse de bénéficier de l'aide internationale. Il a critiqué les évaluations des analystes occidentaux qui considèrent l'armée russe comme obsolète, en raison de sa dépendance à des méthodes et armes du siècle dernier. Au contraire, Medvedev a souligné la modernité et l'héroïsme de l'armée russe, insinuant que le succès de l'Ukraine est majoritairement attribuable au soutien international.
Cette déclaration fait écho à une autre intervention incendiaire de Medvedev il y a deux semaines. Il avait alors proposé de couper les câbles d'internet de la Grande-Bretagne et de ses alliés, une idée radicale exprimée en réponse au sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2, qu'il attribue aux pays occidentaux. Cette proposition de représailles drastiques avait suscité l'inquiétude et la condamnation internationale.
Les analystes de l'Institut d'études sur la guerre (ISW) ont suggéré que le discours "apocalyptique" de Medvedev pourrait être une stratégie d'intimidation avant le sommet de l'OTAN. Néanmoins, ils précisent que cela ne signifie pas nécessairement un changement significatif dans la rhétorique nucléaire ou militaire russe. Malgré tout, ces déclarations alarmantes soulignent une escalade de la rhétorique et une tendance inquiétante qui ne peuvent être ignorées sur la scène internationale.
La Russie n a nullement besoin de recourir à l atome contre l Ukraine
Le 3eme Reich était mille fois plus fort que l Ukraine..nous avons vu comment l Allemagne a été taillée en pièce