Dans les dédales du conflit ukrainien, le rôle des volontaires étrangers est devenu un sujet brûlant, comme le révèle un rapport de RTL. Le panorama est étonnamment hétérogène, avec une présence significative de combattants français. Ces derniers, souvent dotés d’une expérience militaire antérieure, sont intégrés à la légion internationale de l’armée ukrainienne. Loin de constituer une armée de mercenaires, ils signent des contrats officiels avec les forces armées ukrainiennes et reçoivent une rémunération variant entre 500 et 3.000 euros. Selon le média français, ils seraient près d’une centaine présents en Ukraine
Ce mouvement de volontaires étrangers s’étend bien au-delà des frontières françaises. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait évoqué le chiffre de 20.000 combattants étrangers à l’aube du conflit. Cette implication massive n’est toutefois pas sans éveiller des controverses. De nombreux observateurs critiquent notamment l’engagement de mercenaires par la Russie, accusée de manipuler les ficelles de ce théâtre d’affrontements.
Des mercenaires de différentes nationalités en Ukraine
La Russie est régulièrement au centre des critiques pour son recours à des mercenaires. Après le début du conflit en Ukraine, plusieurs observateurs avaient affirmé que des mercenaires syriens, voire nord-coréens étaient présents sur le théâtre d’opération. Contrairement aux volontaires français qui se voient intégrés officiellement à l’armée ukrainienne, ces combattants privés opèrent souvent en marge des structures militaires conventionnelles.
Les observateurs internationaux et les médias accusent le Kremlin d’utiliser ces mercenaires pour mener des opérations sans avoir à assumer officiellement son implication. Les combattants français, malgré leur rôle officiel, sont souvent contraints de subvenir eux-mêmes à leurs besoins matériels. L’armée ukrainienne, débordée, ne parvient pas toujours à fournir l’équipement nécessaire.
Laisser un commentaire