Dans un message adressé à ses compatriotes, l'ancien président du Bénin, Boni Yayi, a exprimé de vives critiques sur la situation socio-politique actuelle du pays sous la gouvernance de son successeur, le président Patrice Talon. Boni Yayi, qui a dirigé le Bénin de 2006 à 2016, a pointé du doigt l'exclusion politique, démocratique, institutionnelle, économique et sociale sévissant dans le pays, et a appelé à un dialogue politique national. Les tensions entre Yayi et Talon ne sont pas nouvelles. Depuis l'élection de Talon en 2016, les divergences entre les deux leaders ont connu un pic avant une période d'accalmie.
Alors que Yayi a laissé le pouvoir après deux mandats conformément à la constitution, sa relation avec son successeur a été marquée par des désaccords publics sur des questions de gouvernance et de droits de l'homme. Dans son message, Yayi a exprimé son inquiétude quant à l'emprisonnement de figures de l'opposition, dont Reckya Madougou et le professeur Joël AÏVO, qui ont été condamnés pour avoir tenté de briguer la magistrature suprême.
Il a également évoqué la situation des personnes exilées et des difficultés économiques rencontrées par les producteurs de soja, de coton et de cajoux. L'ancien président a appelé à transformer la fête nationale du 1er août 2023 en une journée de méditation, d'introspection et de prière, plutôt qu'en une célébration de l'indépendance traditionnelle. Il a exprimé son désir d'un dialogue politique national pour résoudre pacifiquement les contradictions du pays et mettre fin à l'exclusion. Yayi a également exhorté le peuple béninois à assumer ses responsabilités, à encourager le dialogue et à chercher le soutien de la communauté internationale pour instaurer une véritable gouvernance de paix. Il a appelé à une refonte du cadre institutionnel électoral pour permettre des élections plus inclusives en 2026.
Message de Boni Yayi
Mes très chers compatriotes,
Je vous prie humblement de recevoir mon exhortation à la méditation sur notre vivre-ensemble. Je salue avec respect et considération la mémoire de tous ces grands compatriotes qui ont pris part à la conférence nationale et nous ont légué les valeurs de liberté, de démocratie et des droits de l'homme auxquelles notre peuple reste attaché.Je salue avec non moins de considération tous mes prédécesseurs dans la fonction présidentielle notamment feu Général Mathieu Kérékou et mon doyen Nicéphore Dieudonné Soglo qui nous ont laissé en héritage un Bénin uni et paisible.
C'est l'esprit rempli de tous ces patriotes que je prends la parole pour faire face à mes responsabilités.En effet, en cette veille de notre fête nationale, je ne saurais continuer à garder le mutisme devant le peuple meurtri. Le Bénin, notre patrie commune souffre de l'exclusion politique, démocratique, institutionnelle, économique et sociale de ses enfants.Enfants du Bénin, Chers Compatriotes, comment pourrions-nous le 1er août 2023 nous incliner devant nos morts ? Comment chanter nos héros et nous projeter dans l'avenir alors que tant de drames, de misères agitent nos foyers ?
Nos enfants, promus à un avenir brillant croupissent depuis plus de deux ans dans les prisons insalubres de la rupture avec comme péché impardonnable d'avoir osé exercer leur liberté de penser, de manifester, de refuser l'arbitraire et d'exiger une gouvernance démocratique et pacifique. Quelle joie peut habiter nos cœurs lorsque la ministre Reckya Madougou et le professeur Joël AÏVO, sont privés de leur liberté et lourdement condamnés pour avoir commis le crime de lèse-majesté d'avoir voulu briguer la magistrature suprême dans un pays supposé pourtant démocratique ? Je ne saurais oublier les centaines de jeunes élèves comme étudiants, qui eux aussi continuent de croupir en prison pour leurs opinions.
Qu'irons-nous faire à la place de l'Amazone alors que les dignes fils du Bénin, à l'exemple justement de celle-ci sont contraints depuis plusieurs années à l'exil ? La Gouvernance de Paix nous convie à restituer leur liberté, car une vie sans liberté n’a aucun sens. En outre, nous ne pouvons pas occulter la misère ambiante, conséquence de la déstructuration du tissu social, de l'accaparement de la production, et même des facteurs de production. À ce titre, la situation des producteurs de soja, de coton, de cajoux est illustrative.
Au regard de tant d'infamies et d'opprobres, la fête de l'indépendance et singulièrement celle du premier août 2023 n'en est plus une. Loin de donner lieu aux festivités habituelles, compatriotes bien-aimés, faisons de ce premier août une journée de méditation, d’introspection sur notre vivre ensemble et d’intenses prières. Je voudrais à cet effet rappeler à l'attention du peuple béninois ces paroles de mon message du 5 avril 2016 « Nous sommes un grand peuple, une grande nation dont le génie s'exprime avec force lorsque nous sommes ensemble. »
Dans la même veine, j'en appelle à la paix pour notre pays et à un dialogue politique national devant réunir les filles et fils du Bénin pour résoudre de manière pacifique les contradictions qui sont les nôtres et mettre fin à l'exclusion dans tous les domaines. Voilà chers compatriotes ce que doit être la quintessence de notre méditation ce premier août 2023.
Que pouvons-nous faire d'autres collectivement, après les entrevues au palais, les requêtes auprès des chefs d’Etat et de gouvernement de notre continent et du monde, les Chancelleries, les confessions religieuses, les chefferies, la société civile, les jeunes et les femmes même après la décision du Groupe de Travail des Nations Unies pour obtenir la libération de nos concitoyens en prison et le retour des exilés ?
Chers Compatriotes,
En ce moment difficile de notre histoire, je vous fais confiance pour votre endurance et votre attachement à l’état de veille. Confions nos fardeaux à notre Seigneur Sauveur pour qu’il s’en charge. C’est le moins qu’on puisse dire, car le présent cadre institutionnel électoral exclusif constitue un gros caillou sous le pied du peuple béninois dont l’ambition est de vivre des élections générales de 2026 dans la liesse populaire parce qu’elles auront été inclusives. Si elles continuent d’être exclusives, comment empêcher une nouvelle page de vies sans liberté ?
Le peuple souverain d’abord doit faire face à ses responsabilités premières en matière de culture du dialogue et attirer ensuite l’appui complémentaire de la communauté internationale en vue d’une véritable gouvernance de paix dans notre pays. Mettons fin à notre hypocrisie et complicité collectives. Ressuscitons notre culture d’éthique et de morale pour empêcher le naufrage de la République. Une seule hirondelle ne saurait faire le printemps d’une nation. Au plan spirituel, Confions nos fardeaux au Tout Puissant qui depuis les cieux guérira notre pays et chacun de nous. Faisons face à nos responsabilités et persévérons dans nos prières pour implorer notre Père, Papa des Cieux dont les Bontés sont inépuisables et la Miséricorde illimitée.
Gloire à Dieu !
Que Dieu bénisse le Bénin, notre chère patrie commune.
Que la Gloire et la Puissance de Dieu le Père, la Grâce de Dieu le Fils et la communion du Saint Esprit nous accompagnent.
Amen!
Paix de cœur à vous tous, mes très chers compatriotes.
Dr Thomas Boni YAYI
Ancien Président du Bénin
Ancien Président de l’Union Africain
Ancien Président de l’UEMOA
Ancien Président des PMA
Médiateur de la CEDEAO en Guinée
Merci @-@..
Tu as l intelligence de situation.comme le dirait..le professeur docteur doss
Par manque de discernement..d hypocrisies..les gens font semblant de ne pas comprendre..l idiologie ethniciste de kim
Soglo..et la rb.. avaient développé cette idéologie.
Kim de façon subtile.l a main en pratique
Les peuples de l atacora..n ont jamais été cité.dans les grands événements
Et pourquoi
On peut tout reprocher.. à yayi.. mais au moins lui..c était un unificateur de la nation
Les f o n…ne sont pas majoritaires au Bénin
Quoi que je pouvais reprocher à Yayi Boni, il joue sa partition. En sa qualité d’ancien Chef de l’état, il ne peut pas faire l’opposition comme un citoyen ordinaire ou un chef de formation politique tout court.
Qui a subir 52 jours d’assignation à domicile au prix de sa santé ???
Si quelqu’un n’a pas subi le martyr sous le tyran, il est mal placé pour donner des leçons à Yayi Boni.
Quoi que je pouvais reprocher à Yayi Boni, il joue sa partition. En sa qualité d’ancien Chef de l’état, il ne peut pas faire l’opposition comme un citoyen ordinaire ou un chef de formation politique tout court.
Qui a subir 52 jours d’assignation à domicile au prix de sa santé ???
Si quelqu’un n’a pas subi le martyr sous le tyran, il est très mal placé pour donner des leçons à Yayi Boni.
Nous étions tous témoins de sa gouvernance qui a failli rendre ou envoyer le pays au fond de l’abîme avec la corruption rampante et lui-même un voléconomiste avec des détournements des fonds de l’état. Et il ne devrait pas aller chercher des poux dans les cheveux des autres.
Et depuis quand Thomas Boni Yayi est devenu le bon conseiller en matière?, mais sa conscience est en faillite, car il avait échoué ce qu’il devrait faire quand il était président. Il voudrait se racheter, je connais ce genre de jeux politiques. que jouent les politiciens qui manquent d’expériences.
Il n’y a pas de corruption actuellement ??? Ce qui se passe actuellement ne s’est jamais passé depuis 1960.
GAGAGAGA…sonagnon sera traumatisé à vie par le coup de pied par lequel Talon l’a dégagé des prébendes dont il jouissait allègrement sous yayi boni
Le jour Patrice T passera devant un tribunal dans le box des accusés, c’est ce jour vous allez comprendre de quoi il est question
Yayi parle t-il aujourd’hui d’exclusion? Qu’en etait-il du cas de Simon Adovelande??
Je vais emprunter.. cette expression.digne d un analphabète..de doss
Les béninois..n ont pas..l intelligence de situation..
De façon subtile..Kim.. veut nous faire avaler..que les peuples du Bénin.sont une propriété de son ethnie maternelle
Les défilés militaires sont.intelligemment.orientes..par des gestes..des chants..pour nous soumettre aux f on
Au Bénin..les yoruba..bariba.peulh.sont majoritaires
Les peuples braves de l atacora.. aux oubliettes
C’est vrai. Et ce genre de maladresse ou d’oubli, crée des frustration inutiles et toxique dans un petit pays « tendance ethniciste » où le développement est très inégalement réparti sur le territoire.
C’est pourquoi il faut mettre sur un pied d’égalité
BEHANZIN, BIO Guerra, SAKA Yerima et Kaba
Une répartition des centres de transformation (GDIZ) sur l’ensemble du territoire
et pour le symbolique, traduire l’hymne national – sur la même musique – en toutes les langues nationales importante (bariba, yoruba, dendi, …)
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(@_@)
« des frustrations inutiles et toxiques »
Voyez-vous notre sultan kobo aculturé trémousseur tralala number one de ce forum à quel point vous êtes un rigolo dixit Dr Doss
Tu vas remplacer ces organisations im+pér+ialis+tes par quoi ?
Les chi+nois et les rus+ses font parties de certaines de ces organisations ?
Les ru+sses,les chi+nois ne sont pas impé++rialistes eux aussi ?
Ils ont aussi leurs propres organisations régionales sur lesquelles ils s’appuient pour défendre leurs propres intérêts.
Il n’y a que toi petit africain irresponsable qui croit que tout est fata dans cette vie.
Si tu as fini n’oublie pas de tirer sur la chasse d’eau.
@liditoducoin
post dessus
Hors c’était au conseil des Démocrates que notre Yayi Boni allias bonicretois devait prononcer leurs noms c’était un oublie totalement pour lui dixit Dr Doss
Rien n’est éternelle et la roue tourne mes chers compatriotes.
C’est maintenant que Yayi Boni allias bonicretois parle de Aïvo et Madougou c’est vraiment déplorable même pas un clin d’œil à eux pendant le conseil des Démocrates dixi Dr Doss
N’ayant plus un job maintenant il fait semblant d’aimer le peuple beninois hors nous ne sommes pas dupe honte quadruplement à lui dixit Dr Doss
L’une des solutions aux problèmes de l’Afrique (3ème mandat, Cfa, coups d’état …), ce serait qu’on arrête de ressasser/recycler les habitudes, les choses et personnages politiques du passé, pour enfin regarder DEVANT.
Cet ex-président a eu ses mandats, je pense qu’il devrait sortir du paysage maintenant.
N’y a t’il dans son parti des gens capables ? Si non, qu’ils se dissolvent.
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(@_@)
Yayi Boni allias bonicretois il faut qu’il arrête avec ces pensées limitantes à chaque fois envers le peuple beninois d’accord dixit Dr Doss
Les mêmes réthoriques . Ce vieux fatigue son monde.
Tchrous !!!
Je passais
Le Plombier universitaire
La logique le bon sens voudraient que soglo et yayi ne participent plus au défilé du premier août de kim
Et il a bien raison le père yayi
Message de désespoir .de yayi.boni
Il y a une part de responsabilité.. comme d ailleurs rekia et aivo..qui ont tous naïveté..compter sur la combativité des béninois