Dans un communiqué sans équivoque, la Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Louise Mushikiwabo, a exprimé sa vive inquiétude quant à la tentative de coup d’État qui a eu lieu au Niger. L’événement, orchestré par des éléments de la Garde présidentielle le mercredi 26 juillet, représente une menace directe pour les autorités sous-régionales à la stabilité du pays. Selon la Secrétaire générale, ces tentatives de subversion continuelle des progrès démocratiques vont à l’encontre des principes fondamentaux de la Francophonie. En particulier, ils violent les engagements formels pris par les États et gouvernements lors de la Déclaration de Bamako en 2000.
Elle a affirmé que de tels actes sont intolérables, particulièrement dans la région du Sahel où les initiatives doivent se concentrer sur la consolidation de la paix et de la stabilité, conditions essentielles au développement socio-économique et au bien-être des populations.
Madame Mushikiwabo a appelé à la sensibilité républicaine des forces armées, soulignant l’importance de la préservation de la démocratie nigérienne. Elle a souligné l’importance du rôle des forces militaires en tant que gardiennes de la constitution et a exhorté toutes les parties à respecter la loi et les institutions démocratiques.
La Secrétaire générale de la Francophonie a également exprimé une demande urgente concernant le respect de l’intégrité physique et la libération immédiate du Chef de l’État élu démocratiquement, Mohamed Bazoum. Elle a affirmé qu’une telle action est indispensable pour garantir le retour à la normale de la situation et contribuerait à la restauration de la confiance et de l’espoir dans le futur démocratique du Niger.
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