Le continent africain montre un intĂ©rĂŞt croissant pour l’Ă©nergie nuclĂ©aire, cherchant Ă s’associer Ă des partenaires reconnus dans ce domaine. Le gĂ©ant nuclĂ©aire russe Rosatom a rĂ©cemment attirĂ© l’attention de plusieurs pays africains, dont le Nigeria, dans le but d’Ă©tablir des centrales nuclĂ©aires. Le Nigeria veut entrer en discussions actives pour la crĂ©ation d’une telle installation, cherchant Ă Ă©largir son portefeuille Ă©nergĂ©tique et Ă garantir une alimentation Ă©nergĂ©tique fiable et durable. Au-delĂ du Nigeria, Rosatom a attirĂ© l’attention de plus de 20 pays africains pour des projets d’Ă©nergie nuclĂ©aire. Parmi ces pays figurent le Rwanda, le Ghana, la Zambie, l’Ethiopie, l’Ouganda, la RĂ©publique du Congo, la Tanzanie et la Namibie. D’ailleurs le prĂ©sident congolais Sassou-Nguesso a Ă©voquĂ© le sujet dans une vidĂ©o rendue publique par les autoritĂ©s russes.
La construction de centrales nuclĂ©aires Ă la fois Ă grande et Ă faible puissance, le dĂ©veloppement de centres de recherche et de technologies nuclĂ©aires et l’exploration d’uranium sont parmi les domaines d’intĂ©rĂŞt. En Égypte, Rosatom travaille dĂ©jĂ sur la construction de la première centrale nuclĂ©aire du pays Ă El-Dabaa, qui s’annonce comme le plus grand projet Ă©nergĂ©tique en Afrique. Ce dĂ©veloppement souligne l’ambition croissante de l’Afrique Ă devenir autonome sur le plan Ă©nergĂ©tique et Ă promouvoir le dĂ©veloppement durable. La Russie, qui possède une certaine expertise dans le domaine, semble dĂ©terminĂ©e Ă jouer un rĂ´le essentiel dans cette transition Ă©nergĂ©tique africaine.
Un autre exemple concret de cette coopĂ©ration est l’avancĂ©e des discussions entre la Russie et l’Ouganda pour la construction d’une centrale nuclĂ©aire. Le prĂ©sident Museveni a mĂŞme parlĂ© d’un accord stratĂ©gique et l’a annoncĂ© lors du sommet Russie-Afrique. Pour l’heure pas de confirmation du cĂ´tĂ© russe, mais cela illustre l’engagement de l’Afrique Ă exploiter la technologie nuclĂ©aire pour une croissance Ă©conomique et un dĂ©veloppement durable. Outre le nuclĂ©aire, le prĂ©sident ougandais a Ă©galement encouragĂ© les investissements russes dans d’autres secteurs tels que la construction d’olĂ©oducs, la production pharmaceutique et le dĂ©veloppement spatial.
L’accent mis sur ces collaborations stratĂ©giques entre l’Afrique et la Russie traduit l’intĂ©rĂŞt croissant de l’Afrique pour les technologies Ă©mergentes et sa volontĂ© d’approfondir ses relations avec des partenaires mondiaux clĂ©s. Il est clair que le continent africain est devenu un terrain de jeu Ă©conomique crucial pour les puissances mondiales, dĂ©montrant son potentiel de croissance Ă©conomique et de dĂ©veloppement, mais pour l’heure beaucoup d’annonces restent encore Ă l’Ă©tape des discussions.
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