L’emblématique Elon Musk, fondateur de Tesla, Twitter et SpaceX, n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a abordé le sujet controversé de l’aide militaire américaine à l’Ukraine. Accusant les États-Unis d’hypocrisie, il a souligné que l’envoi d’armes à sous-munitions par les États-Unis à l’Ukraine représente une contradiction flagrante avec leur position historique de condamnation de ces armes. Dans un tweet, Musk a déclaré : « Les États-Unis ont toujours condamné comme mauvais ceux qui employaient des armes à sous-munitions, mais nous les envoyons désormais pour qu’elles soient utilisées? Il n’en sortira rien de bon. Le destin aime l’ironie mais déteste l’hypocrisie. »
L’homme d’affaires a fait plusieurs interventions sur le conflit ukrainien par le passé, y compris sur l’utilisation controversée de ses satellites Starlink par les forces de Kiev. L’annonce de l’administration américaine au début du mois de juillet, stipulant qu’elle livrerait des armes à sous-munitions à Kiev, a suscité une vague de critiques. Les armes à sous-munitions sont conçues pour disperser une multitude de petites bombes à partir d’un missile ou d’un obus.
Selon certaines sources, les premières livraisons d’armes à sous-munitions ont été constatées en Ukraine. Plusieurs ONG ont exprimé leur indignation face à la décision américaine. Malgré l’ampleur de ces critiques, aucune réaction officielle n’a été émise par le gouvernement américain à la suite des commentaires de Musk. Le Premier ministre cambodgien, Hun Sen, a averti l’Ukraine du danger des armes à sous-munitions, faisant référence à l’expérience dévastatrice de son propre pays lors des bombardements américains au début des années 1970.
Il a appelé les présidents américain et ukrainien à ne pas utiliser ces armes, soulignant que les véritables victimes seraient les Ukrainiens. Après des décennies de guerre civile, le Cambodge demeure l’un des pays les plus minés au monde, avec environ 20 000 Cambodgiens tués par des mines ou des munitions non explosées au cours des quatre dernières décennies. Hun Sen a rappelé que de nombreux pays interdisent les armes à sous-munitions en vertu de la Convention d’Oslo de 2008, une convention à laquelle ni les États-Unis, ni l’Ukraine, ni la Russie ne sont parties.
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