La Nouvelle Banque de développement des BRICS, sous la direction éclairée de Dilma Rousseff, ex-Présidente brésilienne, amorce une révolution financière majeure en adoptant une approche audacieuse : celle de prêter en monnaies locales. Cette initiative vise à marquer un tournant significatif dans le paysage financier international, en réduisant la dépendance excessive au dollar américain et en promouvant un système multipolaire.
Le concept de cette approche novatrice est simple mais profondément transformateur. En optant pour des prêts en monnaies nationales, la Banque de développement des BRICS ouvre la voie à une nouvelle ère de stabilité financière et de maitrise des risques pour les emprunteurs. Plus spécifiquement, les monnaies sud-africaine et brésilienne seront au cÅ“ur de cette transformation monétaire. Cette décision stratégique, qui a mûri depuis l’arrivée de Dilma Rousseff à la présidence de la NDB, représente un véritable bouleversement dans l’architecture financière traditionnelle.
Dilma Rousseff, dans une interview exclusive accordée au Financial Times, a partagé sa vision pour cette institution qu’elle dirige avec passion depuis son arrivée en mars dernier. Elle a souligné les objectifs ambitieux de la NDB, tout en expliquant comment les prêts en monnaies locales constitueront une pierre angulaire de cette réinvention financière. L’objectif ultime est de mettre fin à l’hégémonie du dollar dans les transactions internationales et de favoriser l’émergence d’un système financier plus équilibré et multipolaire.
Cette initiative de la Banque de développement des BRICS ne se limite pas à une simple alternative au dollar. Selon Dilma Rousseff, les prêts en monnaies locales ne sont pas seulement un choix alternatif, mais ils incarnent une remise en question du système financier tel qu’il existe actuellement. Le caractère unipolaire du système est destiné à évoluer vers un modèle davantage multipolaire, où les monnaies nationales des pays membres des BRICS joueront un rôle essentiel dans les transactions internationales.
Parmi les avantages majeurs de cette approche, il y a la protection contre les risques de change et les fluctuations des taux d’intérêt américains. Les emprunteurs pourront ainsi éviter les perturbations potentielles causées par les mouvements brusques du dollar et les décisions de politique monétaire des États-Unis. Cette stabilité accrue devrait encourager davantage d’emprunteurs à considérer les prêts en monnaies locales comme une option attrayante et fiable.
Dilma Rousseff a également annoncé un projet ambitieux pour l’année à venir : la NDB a l’intention de prêter entre 8 et 10 milliards de dollars en 2023. Cette somme substantielle témoigne de la confiance de l’institution dans sa nouvelle approche et de sa capacité à influencer positivement les flux financiers mondiaux. Il y a seulement quelques jours, nous annoncions dans un précédent article sur notre site que les BRICS avaient émis leurs premières obligations dans cette monnaie africaine.
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