Des avions de combat ont été déployés au Niger par le Mali et le Burkina Faso afin de réaffirmer leur solidarité et leur engagement à soutenir le Niger contre toute éventuelle intervention militaire de la CEDEAO. Néanmoins, les réactions à cet acte ont été différentes, en particulier d’Alain Lobognon, un ancien associé de Soro Guillaume, qui a qualifié la pratique de « plaisanterie » et a efficacement défendu le pays concerné contre les incertitudes sur leur capacité à préserver leur territoire.
La décision complexe est fondée sur la dynamique régionale et les relations diplomatiques fragiles en Afrique de l’Ouest. Le Niger, qui est confronté à des difficultés politiques et sécuritaires depuis plusieurs années, est au cœur d’un débat important concernant une possible intervention militaire de la CEDEAO. L’organisation régionale envisage de prendre des mesures pour corriger la situation préoccupante du pays. Toutefois, des événements récents au Mali et au Burkina Faso suggèrent une division au sein de la CEDEAO.
Ce geste ostensible d’unité aurait pu être perçu comme un puissant acte de solidarité, mais il a plutôt suscité des doutes quant aux véritables intentions des deux voisins. Alain Lobognon, ancien ministre ivoirien, a publiquement exprimé son scepticisme. Il est incertain si le Mali et le Burkina Faso seront capables de prendre ces responsabilités en raison des problèmes de sécurité internes. Selon lui, « deux pays incapables de défendre leurs territoires affirment offrir des avions de guerre au Niger pour, dit-on combattre la CEDEAO. Il y aura des intellectuels pour applaudir cette plaisanterie du Mali et du Burkina Faso. Trop de plaisantins dans notre sous-région ».
Ces trois pays ont une situation géopolitique et sécuritaire très compliquée dans la région du Sahel. La gestion de la situation est particulièrement difficile en raison des groupes terroristes, des conflits ethniques et des difficultés économiques. Les actions de solidarité telles que celles-ci peuvent avoir un impact négatif à plusieurs égards, car elles peuvent renforcer l’unité régionale ou aggraver les divisions qui existent déjà.
Pour rappel, le général Abdourahamane Tchiani a déclaré la tenue du dialogue national inclusif. Il a demandé aux forces vives de la nation de proposer des solutions pour une période de transition de trois ans au maximum. Aussi, les sanctions illégales de la CEDEAO ont été dénoncées par le nouvel homme fort du Niger, qui a également mis en garde contre une intervention militaire qui ne saurait être « une balade de santé ».
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