,

Loi anti-LGBT: Museveni répond sèchement à la Banque mondiale après les sanctions

Yoweri Museveni (REUTERS/Abubaker Lubowa)

Alors que des organisations de défense des droits de l’homme du monde entier condamnent la loi anti-LGBTQ adoptée en mai dernier en Ouganda, la Banque mondiale est passée à l’action. Elle a décidé de suspendre le financement de nouveaux projets pour le pays, citant une contradiction flagrante entre la loi ougandaise et les valeurs fondamentales de l’institution. La loi impose la peine de mort pour ce qui est décrit comme « l’homosexualité aggravée » et 20 ans de prison pour « la promotion de l’homosexualité« .

La Banque mondiale a exprimé clairement sa position, indiquant que l’inclusion et la non-discrimination sont au cœur de ses initiatives mondiales. « Les tentatives de certains acteurs internationaux pour nous contraindre à renoncer à nos convictions, en utilisant l’argent, sont non seulement regrettables mais aussi dénuées de tout respect pour nos traditions et notre souveraineté » a déclaré le président ougandais dans un communiqué.

Publicité

Pour lui, cette suspension est une tentative des institutions étrangères de dicter la politique interne de l’Ouganda en utilisant l’argent comme levier. « Il est malheureux que la Banque mondiale et d’autres acteurs tentent de nous pousser à abandonner notre foi, notre culture et notre souveraineté« , a-t-il déclaré. En clair, le pays ne reviendra pas en arrière.

Des alternatives pour tenir…

Museveni a également mis en avant les alternatives économiques dont dispose l’Ouganda. Il a signalé que le pays pourrait rechercher d’autres sources de financement si nécessaire. En outre, avec le démarrage prévu de la production pétrolière en 2025, l’Ouganda s’attend à une augmentation substantielle de ses revenus. Néanmoins, les implications financières immédiates de la décision de la Banque mondiale sont tangibles. Henry Musasizi, ministre adjoint des Finances, a évoqué une révision du budget pour l’année fiscale 2023-2024, tenant compte de l’impact de la suspension des prêts.

7 réponses

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Unis, on est les plus forts au monde.

  2. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    L homosexualité.. ainsi.que la démocratie occidentale.ne sont pas valeurs en Afrique..
    Pour autant.l Afrique doit être ouverte au monde.sans perdre son âme

    1. Avatar de Sid
      Sid

      Les USA qui se sont donnés pour mission d’instaurer la démocratie pour tous, partout, et par la force s’il le faut, ne sont plus eux-mêmes en démocratie.
      Les USA sont aujourd’hui une ploutocratie.

  3. Avatar de Tchité
    Tchité

    En plus, ce pays est immensément riche en ressources naturelles, et peut s’autoriser sans aide.

  4. Avatar de Tchité
    Tchité

    Cet argent n’est nécessaire pour les Africains, surtout lorsque nous savons aujourd’hui que ces institutions sont présentes (créées) pour ruiner les Africains en leurs passant de l’argent à des taux d’intérêts 10 fois plus élevés que les pays occidentaux.

  5. Avatar de Napoléon
    Napoléon

    L’Occident veut toujours ériger tout ce qu’il considère comme sa propre valeur en culture universelle. Et même dans leur décadence les européens croient pouvoir y entraîner les autres peuples. Alors que ce qui honore l’humanité, c’est la diversité des cultures à l’instar de la complexité de l’univers.

  6. Avatar de Napoléon
    Napoléon

    L’homosexualité n’est pas composante des valeurs en Afrique noire. Elle ne peut pas l’être d’autant plus que nous autres africains avons pour valeur fondamentale, « l’axiocratie » : C’est la pensée du vivre et d’agir selon les principes de l’univers. Il s’agit de maintenir toujours la vie, ici-bas et dans l’au-delà.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité