La situation politique au Niger après le coup d'État récent a suscité des réactions internationales diverses. Les États-Unis, représentés par leur secrétaire d'État, Anthony Blinken, se sont clairement positionnés en faveur d'une solution diplomatique, affirmant soutenir les efforts de la Cédéao en vue du rétablissement de l'ordre constitutionnel et le retour au pouvoir du président élu Mohamed Bazoum,. Cette approche contraste avec la position de la France qui, elle, semble ouverte à une option militaire. «Il est certain que la diplomatie est le moyen préférable pour résoudre cette situation. C'est la démarche de la Cédéao, c'est notre démarche et nous soutenons les efforts de la Cédéao pour rétablir l'ordre constitutionnel.» a déclaré M. Blinken lors d'une interview accordée à RFI.
Comme on peut le constater, il y a une divergence entre les approches diplomatiques des États-Unis et de la France. Alors que Catherine Colonna, ministre française des Affaires étrangères, n'a pas hésité à évoquer et soutenir la possibilité d'une intervention militaire pour répondre à la crise, le secrétaire d'État américain, Anthony Blinken, a adopté une approche plus mesurée. Dans ses déclarations, Blinken a mis l'accent sur les efforts diplomatiques, soutenant les initiatives diplomatiques de la CEDEAO pour rétablir l'ordre constitutionnel au Niger. Cette absence de mention d'une intervention militaire par les États-Unis, contrairement à la position clairement exprimée par la France, souligne les différentes stratégies adoptées par ces deux acteurs majeurs de la scène internationale face à la crise au Niger.
La France a pris position
Pour rappel, la ministre française Colonna avait à plusieurs reprises évoqué l'option militaire dans une interview ces derniers jours: Elle avait par exemple affirmé que les militaires "feraient bien de prendre la menace d'intervention militaire par une force régionale très au sérieux... Plusieurs de ces pays disposent de forces robustes et ont fait savoir qu'ils étaient prêts à intervenir si c'était nécessaire... Nous soutenons pleinement, comme tous nos partenaires, les efforts des pays de la région pour restaurer la démocratie au Niger." Une position qu'évite clairement d'adopter M. Blinken pour qui la diplomatie est le meilleur moyen.
Toutefois, ce soutien américain à une voie diplomatique place le Niger dans une position complexe. Bien que la présence de soldats américains sur le sol nigérien ait été évoquée, Blinken n'a pas commenté sur leur potentiel retrait, insistant plutôt sur le retour à l'ordre constitutionnel. Il est évident que l'interruption de l'ordre a rendu la situation délicate pour la Cédéao et les pays partenaires, y compris les États-Unis, qui doivent reconsidérer leurs liens avec le Niger.
Le Nigeria pris entre deux feux
La situation devient encore plus compliquée lorsque l'on considère le rôle du président en exercice de la CEDEAO, Bola Ahmed Tinubu. Ce dernier, tiraillé entre les menaces d'intervention armée et les appels à la diplomatie y compris dans son propre pays, mais aussi dans la sous-région et dans l'opinion publique ouest-africaine, a organisé des consultations avec les gouverneurs des États frontaliers du Niger. Cet effort diplomatique, visant à discuter des prochains mouvements, intervient alors que l'ultimatum donné par la CEDEAO pour le rétablissement du président élu, Mohamed Bazoum, a expiré ya quelques heures, intensifiant ainsi les tensions.
Enfin, la fermeture de l'espace aérien nigérien anticipe une éventuelle intervention. Les leaders de la CEDEAO sont à un carrefour stratégique : privilégieront-ils une intervention militaire ou chercheront-ils une solution pacifique pour mettre fin à la crise ? La sécurité des populations nigériennes demeure une préoccupation majeure. La décision prise dans les jours à venir pourrait non seulement déterminer le futur du Niger, mais aussi influencer profondément l'équilibre de la région ouest-africaine.
Manuciao
Respecte ton Maître que je suis. Tu portes le nom de mon chi. Si tu n’es pas capable de faire des recoupements par ignorance de l’histoire de l’Afrique, ce n’est pas de ma faute. Bonsoir
Suivant le regroupement des informations qui circulent, BAZOUM est complice des terroristes.
Il devrait passer devant un tribunal.
On se demande pour qui il travaille.
Toi tu ne sais pas que celui qui veut noyer son chien l’accuse de rage.
On dirait que tu réfléchis avec ton cul.
çà va chéri…
Son
Voilà un nouveau membre du Temple Solaire qui vient nous faire chi…ici avec ses prédictions et ses suppositions à la con.
La France était sure que l’avion du président délégué par Tinubu au Niger malgré la fermeture de l’espace aérien aurait été attaqué. Ceci reproduirait le scénario de Habiharimana qui justifierait une intervention militaire de la CEDEAO et de la France.
C’est le lieu de remercier nos compatriotes pilotes qui par deux fois ont rebrousser chemin en plein vol. Ce sont les héros de cette crise Sahel-CEDEAO.
Ils méritent la reconnaissance des béninois et des peuples africains.
Que la LNT les identifient afin que nous leur rendions les hommages mérités.
Ils parlent de la diplomatie la journée et ils activent la guerre la nuit notez moi bien ça dixit Dr Doss
Ils parlent de diplomatie la journée et ils activent la guerre la nuits honte quadruplement à eux notez moi bien ça dixit Dr Doss
Elle pense que allée déloger Yaya Jamet en Gambie ? Pour installer Adama Baro oh ce n’est pas une performance !!! Notez moi bien ça dixit Dr Doss
Dites-moi la Cedeao cette organisation criminelle à déjà résoudre un problème ? Dixit Dr Doss
Après leurs ultimatum stériles d’intimidation il faut que l’Occident arrête ces pensées limitantes envers le peuple Africain patriote notez moi bien ça dixit Dr Doss
Attendez de qu’elle diplomatie nous parle ? Anthony Blicon que c’est par la diplomatie qu’on peut résoudre le problème ah bon dixit Dr Doss
Cette Cedeao qui n’est qu’une une façade de L’OTAN c’est ça la vérité dixit Dr Doss
Cette Cedeao qui n’est qu’une façade à l’état primitif notez moi bien ça dixit Dr Doss
Ils brandissant leurs cartes de diplomatie stériles je bien stériles dixit Dr Doss
Voyez-vous leurs ultimatum stériles est arrivée à la fin comme ils n’ont pas de figures voilà voilà dixit Dr Doss
Supprimer les aides, les appuis budgétaires etc., c’est ce qui est d’ailleurs souhaitable aux Etats africains qui placent leur souveraineté au-dessus de tout et prendre en main leur destin.
Depuis plus de soixante ans l’on ne fait que du chantage aux pays africains avec ces soi-disant-aides qui en réalité représentent le mécanisme par lequel l’on entretient la grande corruption en Afrique noire pour choisir à notre place les chefs d’Etat (non soucieux des intérêts du peuple) mais garants des intérêts des occidentaux à la tête de nos Etats.
Celui qui donne, c’est lui qui commande. Il faut plutôt réfléchir et poser la question, de savoir : si les Etats maintenus sous perfusion d’aides et appuis budgétaires peuvent jamais s’épanouir et assurer un développement socio-culturel de leur pays. C’est impossible, car c’est fait sciemment pour que ces Etats ne puissent jamais devenir des concurrents.
Et c’est perceptible, dans le discours des occidentaux (ce qu’ils ne cachent même pas) qui à chaque fois qu’un pays sort du rang s’empressent à lui couper les soi-disant aides et appuis, croyant donner le coup de grâce à l’Etat en question. Depuis bientôt deux tous les soi-disant aides sont coupés à la République du Mali, mais ce pays existe toujours.
Lire: depuis bientôt deux ans.
La chine, en son temps s’est toujours opposée aux aides de l’extérieur (c’est moyennant ces aides que les impérialistes s’ingèrent dans les affaires intérieures des pays, influencent et détruisent l’orientation sociétale nationale).
Les aides extérieurs, la Chine les refusait même pendant les catastrophes naturelles. Elle a toujours préféré déployer les efforts à l’intérieur et rester fermée sur elle-même pendant qu’elle expérimentait et formait les forces productives nationales afin de les rendre aptes pour la compétition avec l’extérieur. Ce n’est qu’à partir de ce moment qu’elle s’est ouverte au marché mondial. Aujourd’hui la chine est devenue leader sur le marché mondial au détriment des USA.
Les Etats africains doivent donc délibérément tourner dos aux aides et autres facilités agitées par les donateurs prédateurs et apprendre à se concentrer d’abord sur eux-mêmes et leurs forces intérieures. Il s’agit dans un premier temps d’organiser les financements de gros investissements productifs et rentables avec lesquels sera construit graduellement un développement équilibré et durable.
@Ai , a tout dit
Bravo pour son analyse
Ai et (@_@) le nom de votre think-tink, pour m’inscrire .
Au fait les américains semblent tirer les enseignements de leur défaite en Afghanistan et au Vietnam
J’ai une impression de… Pas une bonne impression.
Par exemple, si au lieux de supprimer les aides apportées par la France, nous les conditionnions (ses aides) au fait qu’une démocratie perdure à terme. Cela laisserait le choix au Nigériens de leur destinée. Il ne s’agit pas forcément du gouvernement ayant été renversé mais peut être d’un nouveau gouvernement qui leur correspondrait mieux. Le fait de ne pas faire pression pourrait éviter que des Wagner et compagnie s’emparent du territoire sous des prétextes fallacieux et dommageable ultérieurement pour la démocratie. Actuellement, le Niger n’as d’autre choix que de plier ou se battre pour ses convictions. Leur donner une alternative de choix à ce sujet semble judicieux. Pour simplifier, laissons les gérer la situation, si cela aboutit à une gouvernance militaire, ils seront seuls et devront faire face à leurs décisions (suspension des aides). Si par contre cela aboutit a de nouvelles élections et que la démocratie est respectée, le monde aura gagné une nation HUMAINE dans sa communauté.
Excellent !
Au delà que du fait que la Chine annulerait à son profit les effets de la mesure, avec ses « aides inconditionnelles » (détentrice de +40% de la dette continentale) à l’Afrique
à court terme, il y a 2 facteurs à gérer :
– la menace de contagion putschiste, ressentie par les présidents – bien ou mal – élus de la région
– le transfert du conflit européen en cours vers l’Afrique, et le djihadisme. Ce sont des « maladies » opportunistes : à chaque coup d’état dans la région, elles ont progressé.
\\\\…////
(@_@)
Mais, l’idée est bonne selon moi, et à creuser