La situation au Niger va-t-elle prendre une nouvelle tournure dans les jours à venir ? Ce jeudi 10 août, les chefs d’État de la CEDEAO se sont réunis à Abuja afin de statuer sur la situation au Niger. Les dirigeants ouest-africains ont décidé d’activer la force en attente de l’institution sous-régionale. Cependant, la recherche de solutions pacifiques est toujours privilégiée. Alassane Ouattara, le président de la Côte d’Ivoire a laissé entendre qu’il est prêt à fournir un bataillon de 850 à 1100 hommes à la force en attente de la CEDEAO.
« Les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n’y aura pas d’intervention militaire, tout dépend d’eux. Nous sommes déterminés à réinstaller le président Bazoum dans ses fonctions » a déclaré le président ivoirien selon des informations rapportées par nos confrères de TV5 Monde. L’on se souvient qu’au lendemain du Coup d’État qui a renversé le président Bazoum, la CEDEAO sous l’égide du président nigérian, Bola Tinubu avait donné un ultimatum de sept jours au CNSP pour rétablir l’ordre constitutionnel et permettre le retour de Mohamed Bazoum dans ses fonctions de président de la République.
En plus de la Côte d’Ivoire, il ressort que le Bénin et le Nigeria pourrait également fournir des troupes à la force en attente de la CEDEAO en cas d’intervention. D’autres pays membres pourront faire pareil si l’intervention militaire est enclenchée. L’Afrique de l’Ouest retient donc son souffle alors que les tensions sont très vives entre le CNSP et la CEDEAO. L’organisation sous-régionale a pris des sanctions économiques très sévères à l’encontre du Niger et les impacts se font déjà ressentir par la population.
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