Pour Ibrahim Traoré, certains contrats condamnent le Burkina à « être pauvre »

Ibrahim Traoré (Photo Présidence)

Il ya quelques jours de cela, le Burkina Faso dénonçait une Convention fiscale signée avec la France et qui datait des années 60. Dans une lettre adressée aux autorités françaises, la ministre des Affaires étrangères déclarait que cette convention mettait à mal les intérêts du Burkina. Par conséquent, demande a été faite à Paris de revoir les termes de ladite Convention fiscale. Depuis son arrivée à la tête du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré a pris ses distances avec la France.

Bénéficiant d’un grand soutien populaire, le haut gradé de l’armée a remis en cause divers accords économiques et de défense avec la France. Ce samedi 12 août, à l’occasion de la journée internationale de la Jeunesse, Ibrahim Traoré s’est entretenu avec les organisations de la jeunesse burkinabè. Le président de la transition a énuméré plusieurs points, mais il s’est appesanti sur un aspect qui a retenu l’attention du public. Il s’agit des « officines impérialistes », qui selon le capitaine tendent à saper les efforts de développement du Burkina. Sur le plan économique, le dirigeant de 35 ans dira qu’il ya de nombreux contrats qui furent signés et qui condamnent le Pays des Hommes Intègres à demeurer dans la pauvreté.

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Selon Ibrahim Traoré, le Burkina n’est pas pauvre et la richesse de son sous-sol attire la convoitise de différentes entités. « On a des potentialités. Personne ne doit venir encore nous dire qu’on est pauvre. On a beaucoup d’autres choses dans notre sol que les gens cherchent » affirme le tombeur du Lieutenant Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba.

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