Le ministère russe des Affaires Étrangères s’est finalement prononcé sur la récente carte publiée par la Chine et qui a suscité une vague de réactions au sein de la région. Les Philippines, la Malaisie et l’Inde ont exprimé leurs mécontentements face aux nouvelles revendications territoriales de la Chine. La Russie quant à elle s’est contentée de faire quelques rappels sur le sujet. Par le canal d’un communiqué rendu public ce jeudi, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a rejeté toute suggestion de réouverture du conflit territorial, qui, selon elle, avait été réglé par des accords bilatéraux il y a plus de 15 ans.
Pour cette responsable de la diplomatie russe, il s’agit ainsi d’une polémique vaine qui n’a plus sa raison d’être. La Russie a profité de cette occasion pour rappeler également l’existence de la ratification en 2005 de l’Accord complémentaire sur la frontière russo-chinoise dans sa partie orientale. Ce document aurait ainsi le mérite de fixer chaque pays dans ses droits sur l’île Bolchoï Ussuriysky. Selon ces différents accords donc, l’île a été partagée entre le contrôle russe et chinois.
Se fondant sur ces textes, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova a rejeté la nouvelle carte de la Chine qui suggère qu’elle revendique le contrôle de la totalité d’un territoire de 135 milles carrés. « La Russie et la Chine ont confirmé à plusieurs reprises l’absence de revendications territoriales mutuelles et il existe une disposition correspondante dans le Traité de bon voisinage, d’amitié et de coopération du 16 juillet 2001 », a réaffirmé cette responsable de la diplomatie russe. Notons que pour les autorités chinoises, la carte est un instrument de souveraineté.
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