Niger: le Nigeria n’exclut pas la force, mais rappelle que les 2 pays sont frères !

La crise politique en République du Niger a attiré l’attention de la communauté internationale, y compris celle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le président Bola Tinubu, qui dirige également ce bloc régional, a clairement indiqué que l’usage de la force n’était pas exclu pour restaurer le gouvernement démocratique dans le pays. Toutefois, il a souligné que toutes les avenues diplomatiques étaient en cours d’exploration et exprimé son optimisme que l’usage de la force pourrait être évité.

Frères séparés par des frontières mais unis par l’histoire

Yusuf Tuggar, le ministre nigérian des Affaires étrangères, a partagé une perspective plus diplomatiques lors d’une récente interview avec un média indien en marge du sommet du G20. Il a rappelé que les peuples du Niger et du Nigeria partagent une riche tapestrie de culture, de tradition et d’histoire. Rappelant les propos du président insistant sur les liens de fraternité entre les deux peuples. Ces liens transcendent les frontières géographiques qui n’existaient même pas avant la colonisation. Tuggar a insisté sur le fait que la crise actuelle ne devait pas être interprétée comme une animosité entre les deux nations.

Publicité

Le président Tinubu et son ministre des Affaires étrangères ont tous deux fait preuve d’un optimisme prudent, soulignant que les efforts diplomatiques se poursuivaient activement. La CEDEAO utilise selon eux, divers canaux pour résoudre la crise et libérer le président élu du Niger, Mohamed Bazoum, actuellement retenu en otage. L’objectif est de parvenir à une résolution pacifique sans avoir à utiliser la force militaire.

Définition de l’option militaire

L’option militaire, bien que présente, est complexe et chargée de conséquences. Yusuf Tuggar a souligné que cette option ne signifiait pas nécessairement une guerre entre les deux pays. Au lieu de cela, elle servirait à restaurer un gouvernement démocratique au Niger. Cette précision est importante pour comprendre le spectre des actions que la CEDEAO est prête à prendre.

La crise au Niger est une situation délicate qui nécessite une action réfléchie. Tandis que la CEDEAO, sous la présidence du président Bola Tinubu, examine toutes les options, y compris l’usage de la force, elle est également consciente des liens fraternels et historiques qui unissent le Niger et le Nigeria. Cet équilibre entre la fermeté et la fraternité pourrait bien être la clé de la résolution de cette crise politique complexe.

8 réponses

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Ira, ira pas….

    \\\\….////
    (@_@)

  2. Avatar de Tchité
    Tchité

    Aujourd’hui, on connaît es vrais criminels de la région, ce sont nos dirigeants.

  3. Avatar de Tchité
    Tchité

    Cedeao, vrais terroristes.

  4. Avatar de Tchité.
    Tchité.

    Côté d’Ivoire, Sénégal, Gabon etc?

  5. Avatar de sedjro
    sedjro

    Mes amis officiers Nigériens me rassurent déja et je souhaite les pays de la cedeao aillent au Niger et la suite vous verrez et ce serait un fiasco pour eux.

  6. Avatar de Sonagnon
    Sonagnon

    Quand le Nigeria dit qu’il n’exclut pas la force, c’est sur quelle base juridique elle peut se permettre d’user de cette force ???
    Pensent il que les nigeriens vont se laisser faire ???
    Mesure t il les conséquences ???
    Un coup d’état dans un pays souverain justifie une telle extrémité ???

  7. Avatar de L'idiotducoin
    L’idiotducoin

    le Nigeria n’exclut pas la force, mais rappelle que les 2 pays sont frères

    🤣🤣🤣 Frères comme Caïn et Abel, avec Tinubu dans le rôle de Caïn qu’il est et Talon, Ouattara, Macky Sall comme les frères de Joseph.

    1. Avatar de S
      S

      Quelques soient les différents, les frères trouvent toujours les moyens de les régler sans animausité.
      La guerre est un acte barbare. Et pour un coup d’état ça ne se justifie pas.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité