Niger: les militaires suspendent les activités des ONG internationales dans les zones de combat

Soldats nigériens (Photo AFP)

En Afrique, les Organisations Non Gouvernementales (ONG) sont souvent au cœur de controverses. Bien qu’elles jouent un rôle essentiel dans la fourniture d’aide et la promotion du développement, elles font également l’objet de critiques récurrentes. On les accuse parfois de néo-colonialisme, estimant qu’elles imposent une vision occidentale sans prendre en compte les spécificités culturelles ou les besoins locaux. D’autres critiques pointent un manque de transparence et d’efficacité, ainsi que la possible création d’une dépendance à l’aide étrangère au détriment de l’autonomie des nations.

Certains acteurs locaux s’inquiètent également de la concurrence que ces organisations peuvent représenter pour les ressources et les talents, fragilisant ainsi les initiatives nationales. Ces accusations, bien que ne concernant pas toutes les ONG, soulignent la nécessité d’une collaboration et d’une adaptation constantes à la réalité africaine.

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Le Niger fait une annonce

Le Niger, face à une instabilité sécuritaire croissante, a pris une décision radicale : la suspension des activités de toutes les organisations internationales, y compris les ONG et les agences onusiennes, dans les régions qualifiées de « zones d’opérations » militaires. Cette mesure, annoncée jeudi dernier par le régime militaire actuellement au pouvoir, survient dans un contexte de tensions accrues et d’engagement renforcé des forces armées nigériennes.

Selon un communiqué officiel émis par le ministère de l’Intérieur, la suspension est une réponse directe à la « situation sécuritaire du moment« . Bien que les régions spécifiquement visées par cette directive n’aient pas été clairement identifiées, il est probable qu’elles englobent les zones frontalières où le Niger est régulièrement confronté à des attaques jihadistes, notamment près des frontières du Burkina Faso, du Mali et du Nigeria. Depuis plusieurs années, le Niger est en proie à la violence et à l’instabilité causées par divers groupes djihadistes, notamment dans le sud-ouest, à proximité du Burkina Faso et du Mali, et dans le sud-est, près du bassin du lac Tchad et de la frontière avec le Nigeria.

Raison du coup d’état

Ces menaces sécuritaires ont été l’un des catalyseurs du récent coup d’État militaire qui a renversé le président Mohamed Bazoum le 26 juillet. La justification avancée par les militaires pour ce coup d’État était précisément la « dégradation de la situation sécuritaire« . Malheureusement, les attaques n’ont pas cessé depuis lors. Un événement marquant s’est produit le 15 août, lorsque 17 soldats nigériens ont tragiquement perdu la vie lors d’une attaque près du Burkina Faso.

Cette suspension, bien que temporaire, soulève des préoccupations quant à l’accès à l’aide humanitaire pour les populations touchées. Les organisations internationales jouent un rôle crucial dans la fourniture d’assistance aux populations vulnérables, et il reste à voir comment cette mesure affectera le bien-être des habitants des zones concernées.

4 réponses

  1. Avatar de Napoléon
    Napoléon

    Tous ces ONG sont des auxiliaires de la FrancAfrique, où pilulent les agents des services spéciaux francais. Raison pour laquelle ils doivent être tous chassés de l’Afrique.

  2. Avatar de Dr Doss
    Dr Doss

    Dites nous un seul pays que ces pseudos ONG ont participé pour son développement à d’autres va notez moi bien ça dixit Dr Doss

  3. Avatar de Dr Doss
    Dr Doss

    Et non leurs narratifs qui veulent nous faire croire le contraire souvent et c’est ça la vérité notez moi bien ça dixit Dr Doss

  4. Avatar de Dr Doss
    Dr Doss

    Bien vues bien vues et bien vues !!! En réalité ces Ong jouent souvent le rôle d’espionnage c’est ça la vérité notez moi bien ça dixit Dr Doss

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