Le président sénégalais Macky Sall a profité d’une interview qu’il a accordée à RFI et France 24 à New York, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU, pour se prononcer sur le dossier du Niger qui défraie la chronique. Il a notamment abordé la question relative à l’intervention militaire qui est fortement envisagée par les dirigeants de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le président sénégalais a fait savoir que le recours à la force sera certainement la dernière option même si elle est toujours sur la table.
« Cette dernière option militaire ne saurait être faite que lorsque véritablement toutes les pistes auraient été épuisées et que, surtout, le pays qui est la nation cadre dans ce cas, qu’est le Nigeria frontalier, lorsqu’il jouera son rôle dans cette option, les autres pays sont tout à fait prêts pour jouer leur partition. L’option est sur la table. Maintenant, quand est-ce qu’elle se fera ? Ça, je ne le sais pas encore. », a déclaré le président sénégalais lors de cette sortie médiatique qu’il a effectuée.
Il indique également que tous les moyens sont mis en œuvre pour que la situation puisse évoluer. « On ne peut pas continuer à laisser un président élu être fait prisonnier chez lui, donc il va falloir évoluer », a déclaré le président sénégalais dans cette affaire. Rappelons que depuis plusieurs semaines, la question relative à une intervention militaire au Niger ne fait pas l’unanimité dans le monde.
Les autorités nigériennes ont pris en inimitié les pays qui soutiennent une intervention militaire. Récemment, le Niger a rompu sa coopération militaire avec le Bénin. Les militaires soupçonnent le Bénin de jouer un rôle majeur dans une éventuelle intervention militaire visant à rétablir Bazoum au pouvoir.
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