Or au Mali: un investisseur canadien fait une grande annonce

bodnarchuk / Getty Images

Depuis quelques années maintenant, l’Afrique de l’Ouest est devenue une zone stratégique pour l’exploitation de l’or. Le Mali fait partie des grands producteurs d’or en Afrique et compte s’appuyer sur cette ressource minière afin de booster son économie. Les autorités maliennes ont notamment pour ambition de mettre en place un certain nombre d’infrastructures afin de rendre possible le raffinage local du métal jaune. Le Mali ne manque pas d’investisseurs dans son secteur aurifère. Pour accroître sa production en or, le Mali compte nouer des partenariats stratégiques.

La mine d’or Sadiola est l’un des plus grands filons du Mali et le pays compte sur ce site pour augmenter considérablement sa production en or. Cette mine d’or est détenue à 80 % par le groupe canadien, Allied Gold. Ce lundi 11 septembre, la multinationale a annoncé qu’elle allait mettre en place un plan ambitieux afin de faire passer la production en or de la mine de Sadiola à un autre niveau. La société annonce 400 000 onces par an d’ici 2029. Selon des sources concordantes, Allied Gold va investir un montant de 61,6 millions de dollars dans le but d’agrandir la mine.

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Le projet va s’étendre sur deux phases. Allied Gold va d’abord réaliser une extension pour renforcer la capacité de traitement du site. L’usine sera notamment dotée d’infrastructures de dernière génération. Pour la deuxième phase, il est prévu la construction d’une nouvelle usine en 2027 et c’est cette unité qui va permettre d’atteindre les 400 000 onces par an en 2029.

La compagnie canadienne, Allied Gold n’est pas la seule à opérer au Mali. Les australiens, les turcs, les indiens, les Russes sont également présents pour exploiter l’or du Mali. L’on se rappelle que les premières autorités ont révisé le code minier afin que l’exploitation aurifère profite au maximum au Mali. Les perspectives dans ce secteur s’annoncent donc très intéressantes pour le pays.

Un nouveau code minier

Le Mali a adopté un nouveau code minier introduisant des réglementations revisitées pour le secteur extractif. Les permis d’exploitation des grandes mines sont désormais valables 12 ans avec option de renouvellement, tandis que les titres de recherche sont limités à 9 ans. Le « contenu local » promeut la participation des entreprises et travailleurs maliens, imposant aux mineurs de contribuer à hauteur de 0,75% de leur chiffre d’affaires trimestriel à un fonds de développement local.

Les exonérations fiscales liées au carburant durant l’exploitation sont également réduites, se limitant désormais à la phase de prospection. En outre, l’État bénéficie d’une participation de 10% sans frais dans toute exploitation minière, avec la possibilité d’augmenter cette part jusqu’à 20%. Ces changements ont suscité des réactions mitigées quant à leur impact sur le futur du secteur.

3 réponses

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Tant mieux,
    investissements et rétribution mutuelle bénéfique aux parties c’est le piler du développement des pays pauvres selon moi.

    Les endetter pour de l’infrastructure dont la majorité ne bénéficie pas, expulser des populations de leurs terres ancestrales à la « TOBOULA » ou autre,

    ça c’est une impasse

    \\\\\…////
    (@_@)

  2. Avatar de Mike
    Mike

    pour l’argent, il n’y a plus d’ennemis

    1. Avatar de (@_@)
      (@_@)

      🙂 🙂 Mdr !

      Wagner coûte 10 millions €/mois quand même.
      Il faut bien quand on a fini de gueu… boucler les fins de mois. Wagner coûte 10 millions €/mois quand même

      Sinon, la foule qui vous applaudissait peut vite se retourner contre ses « sauveurs »

      \\\\….////
      (@_@)

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