Le continent africain est sur le point de connaître une transformation majeure dans le secteur énergétique, grâce à l’essor du gaz naturel liquéfié (GNL). Avec d’immenses réserves de gaz à sa disposition, l’Afrique se prépare à une augmentation significative de ses exportations de GNL dans les prochaines décennies. Un rapport de la Chambre africaine de l’énergie prévoit que ces exportations pourraient croître de 51% d’ici 2035, atteignant un volume colossale de 100 milliards de m3.
La Russie veut collaborer
Dans ce contexte prometteur, la Russie a manifesté son intention de collaborer étroitement avec le continent. Selon NJ Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie, des nations telles que l’Afrique du Sud, la Tanzanie, le Nigeria et le Mozambique verront le déploiement de projets d’infrastructures GNL en partenariat avec d’importants acteurs russes. Ces projets, soutenus par des investissements se chiffrant en millions de dollars, comprennent la construction de stations et d’autres installations essentielles.
Mais le Mozambique se démarque particulièrement, avec des prévisions suggérant une augmentation massive de sa capacité d’exportation, passant de 3,4 millions de tonnes en 2023 à 31,5 millions de tonnes en 2035. De même, des nations comme le Sénégal, la Mauritanie et la Tanzanie sont sur une trajectoire similaire, prêtes à capitaliser sur leurs ressources en gaz.
L’intérêt de la Russie pour le continent ne se limite pas à ces quatre nations. NJ Ayuk a évoqué des initiatives en cours pour développer davantage les marchés du GNL en Afrique. Des entreprises russes envisagent de rejoindre des consortiums dans des pays comme le Congo, le Sénégal, le Kenya. Ces collaborations renforceront les liens entre l’Afrique et la Russie dans le domaine énergétique.
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