Dépression: cette activité est aussi efficace que les antidépresseurs selon une étude

Photo d'illustration : Pixabay

La dépression est une maladie psychique dévastatrice qui peut gravement impacter la vie des individus en proie à cette affection. Ses dégâts s’étendent bien au-delà de la souffrance émotionnelle, engendrant également des conséquences palpables sur la santé physique, les relations sociales et la productivité au travail. Elle peut provoquer une fatigue chronique, des troubles du sommeil et une perte ou une prise de poids significative. Sur le plan social, la dépression peut isoler les individus, détériorer des relations précieuses et engendrer un sentiment d’incompréhension ou d’aliénation. Au niveau professionnel, elle peut sap la motivation, la concentration et la performance, menant potentiellement à une insatisfaction professionnelle ou au chômage.

Des effets qui peuvent être désastreux

Les effets délétères de la dépression peuvent créer un cercle vicieux, où la détresse émotionnelle initiale est exacerbée par les retombées négatives sur la vie personnelle et professionnelle de l’individu, nécessitant ainsi une prise en charge adaptée et une attention soutenue pour briser ce cycle destructeur et promouvoir la guérison et le rétablissement. La dépression qui ronge des centaines de millions de personnes à travers le monde selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

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Tandis que certains trouvent un soulagement dans des thérapies alternatives comme la psychothérapie, d’autres ont besoin des antidépresseurs pour améliorer leur humeur et atténuer les symptômes dépressifs. Les antidépresseurs, bien qu’efficaces, ne sont pas dénués d’effets secondaires. Ils interviennent dans la régulation de l’humeur en modulant la chimie cérébrale. Toutefois, certains patients cherchent des alternatives plus naturelles et sans les effets indésirables des médicaments.

Une étude qui peut tout changer

Dans ce contexte, une récente étude menée par le professeur Brenda Penninx se penche sur une alternative potentiellement aussi efficace : la course à pied. La course à pied, une activité physique accessible à tous, s’est révélée être une compétitrice sérieuse des antidépresseurs dans le combat contre la dépression. L’étude, publiée dans le Journal of Affective Disorders, a mis en lumière les effets comparables de la course à pied et des antidépresseurs sur la dépression et l’anxiété, sur une durée de 16 semaines.

Les participants, tous souffrant de dépression et/ou d’anxiété, ont été divisés en deux groupes, l’un traité avec des antidépresseurs, et l’autre initié à la course à pied. Les chercheurs ont découvert que la majorité des participants ont préféré l’exercice aux médicaments, conduisant à un nombre plus important de participants dans le groupe de course à pied. Pendant quatre mois, les participants actifs ont bénéficié de deux à trois séances supervisées de course à pied chaque semaine, tandis que le groupe sous médication a reçu de l’Escitalopram, un antidépresseur courant.

Les bénéfices de l’exercice ne se sont pas limités à l’amélioration de la santé mentale, mais se sont également étendus à la santé physique. En effet, près de 44 % des participants des deux groupes ont rapporté une amélioration de leur état dépressif et anxieux. Cependant, le groupe des coureurs a également montré des améliorations significatives en matière de santé notamment une perte de poids mais aussi une amélioration de leur tension artérielle par exemple, contrairement au groupe sous antidépresseurs.

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La course à pied s’impose donc comme une alternative viable et naturelle aux antidépresseurs, en offrant non seulement un soulagement des symptômes dépressifs, mais aussi une amélioration de la condition physique. Cette découverte ouvre la porte à l’exploration plus approfondie de la thérapie par l’exercice dans le traitement de la dépression, offrant un espoir renouvelé aux individus en quête de solutions plus naturelles et holistiques pour gérer leur mal-être.

Une réponse

  1. Avatar de Schwartzw
    Schwartzw

    Le jogging est un sport d’aérobie. Le cerveau est mal oxygéné !
    Suffit de voir les gueules hallucinées des mecs qui finissent un marathon.
    Pas étonnant que ça « soigne » la dépression !

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