Comment Huawei contourne les sanctions américaines grâce à des entreprises taïwanaises

Huawei, le géant chinois des télécommunications, continue de faire la une des actualités internationales, cette fois-ci pour ses présumés liens avec des entreprises taïwanaises dans la construction d’un réseau d’usines de puces « sous le radar« . Cette collaboration intrigue, suscite des questions sur la conformité aux sanctions américaines et pose des interrogations sur les futurs développements technologiques de l’entreprise. L’histoire de Huawei est marquée par sa capacité à contourner les sanctions américaines et à persévérer dans l’industrie des semi-conducteurs.

En lançant le Kirin 9000S, l’entreprise a démontré sa détermination à maintenir sa place dans le marché concurrentiel des composants électroniques. Cependant, ses ambitions ne s’arrêtent pas là. Huawei a déjà inauguré une nouvelle usine de puces à Shenzhen, mais les détails concernant ses objectifs restent flous. Il est intéressant de noter que ces plans n’ont pas été explicitement mentionnés dans les rapports officiels, laissant place à des spéculations quant à la nature exacte de cette nouvelle installation.

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Ce qui rend cette affaire encore plus intrigante, c’est la participation d’entreprises taïwanaises à la création de ce réseau clandestin d’usines de puces. Parmi les sociétés mentionnées, on ne trouve pas TSMC, le géant taïwanais des semi-conducteurs, mais plutôt des filiales chinoises de L&K Eng., Cica-Huntek Chemical. Technology, et la filiale chinoise de United Integrated Services Co, entre autres. Leur implication suggère que leur expertise a été cruciale dans la construction des usines de semi-conducteurs les plus avancées à Taiwan, ce qui laisse penser qu’elles pourraient viser le même objectif en Chine.

Cependant, les détails restent flous. Le type de technologie que ces usines de puces produiront et la manière dont les entreprises taïwanaises soutiendront Huawei demeurent des mystères. Cette incertitude complique l’évaluation de la possible violation des sanctions commerciales américaines par Huawei. Pour comprendre l’ampleur de l’impact de cette collaboration, il est important de se pencher sur la situation de l’industrie des semi-conducteurs en Chine. Les sanctions américaines ont créé des obstacles considérables pour les entreprises chinoises, notamment SMIC, le fabricant de semi-conducteurs qui a produit le Kirin 9000S en masse.

SMIC se heurte à des limitations techniques, ne pouvant pas dépasser une lithographie de 7 nm sans l’accès à des machines EUV avancées, que des entreprises telles qu’ASML sont les seules à pouvoir fournir. Cependant, il est important de noter qu’ASML n’a pas le droit de vendre ces machines EUV à la Chine, créant ainsi un véritable obstacle pour la progression de l’industrie des semi-conducteurs en Chine. Le rapport ne précise pas si les entreprises taïwanaises en question jouent un rôle dans la résolution de ce dilemme, permettant à Huawei de fabriquer des chipsets plus avancés pour diverses applications électroniques.

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