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Mali: « tout peut se négocier » sauf la partition du pays affirme le président du CNT

Malick Diaw (Amaury Blin/ Hans Lucas - AFP)

Le président du Conseil national de transition (CNT) du Mali, le Colonel Malick Diaw, a pris la parole ce 2 octobre lors de la cérémonie d’ouverture de la session d’octobre. pour évoquer les enjeux majeurs auxquels est confronté le pays. S’adressant avec une profonde solennité, il a exprimé sa reconnaissance envers Allah et a adressé ses remerciements à tous les participants, soulignant l’importance de leur présence et de leur engagement en ces temps de crise.

Le Colonel Malick Diaw a abordé avec gravité les défis de sécurité auxquels le Mali est confronté, en particulier face aux groupes extrémistes. « La sécurité est la priorité absolue« , a-t-il insisté. Diaw a évoqué un plan de reconquête des régions occupées et a appelé à une collaboration étroite entre le gouvernement malien et les forces internationales, tout en mettant en avant le chronogramme strict de retrait desdites forces prévu pour fin 2023.

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Pas de partition possible

Une partie cruciale de son discours a mis en exergue l’importance de l’unité nationale. « Tout peut se négocier ici au Mali, sauf la partition du pays« , a-t-il déclaré fermement. Emphasant la détermination des Maliens à préserver leur souveraineté, il a souligné la nécessité que le drapeau malien, le vert, l’or et le rouge, flotte sur l’ensemble du territoire national. Malgré les défis sécuritaires, le président du CNT a exprimé sa confiance dans la capacité des forces armées maliennes, les qualifiant de « référence » en matière de défense. Tout en reconnaissant les récentes attaques, il a manifesté sa confiance dans la stratégie mise en place, considérant ces événements comme les « derniers soubresauts » de forces ennemies en déclin.

Abordant la question sensible de l’attaque du bateau civil « Tombouctou », une tragédie ayant coûté la vie à 49 civils, le Colonel Diaw a exprimé sa consternation face au manque de réaction des organisations de défense des droits de l’homme et de la communauté internationale. Pour lui, ces attaques ne reflètent que le désespoir de leurs auteurs.

Sur des sujets aussi importants que les élections et la justice, le président du CNT a plaidé pour la patience et la résilience du peuple malien. Il a mis l’accent sur la nécessité d’une justice transparente, rapide et intègre, répondant aux attentes de tous les Maliens.

2 réponses

  1. Avatar de Sonagnon
    Sonagnon

    La partition du Mali est le prolongement de la déstabilisation de la Libye décidée sous Nicolas Sarkosy, et poursuivie par Hollande et Macron.
    Jamais les africains ne doivent accepter ce diktat imposé par l’occident.
    Je suis vraiment désolé que la France ne refuse d’accepter l’indépendance des pays africains. Le combat pour l’indépendance réelle de l’Afrique est encours, et rien ne pourra l’arrêter.
    Que la France révise sa politique africaine pour de meilleures relations avec l’Afrique, si non, c’est elle qui sera perdante.

  2. Avatar de Tchité
    Tchité

    La France n’a pas laché ses anciennes colonies. C’est une parasite, une sangsue.

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