Ousmane Sonko : son avocat Juan Branco tire la sonnette d’alarme

Ousmane Sonko (SEYLLOU/AFP)

L’élection présidentielle au Sénégal approche à grands pas et le suspens commence à monter. Qui succédera à Macky Sall pour devenir le 5e président de l’histoire du Pays de la Teranga ? Cette course à la présidentielle s’annonce indécise. En effet, les potentiels candidats sont de véritables poids lourds de la scène politique sénégalaise.

Parmi les candidats déclarés, on dénombre des ténors comme Idrissa Seck, Khalifa Sall ou encore Amadou Ba, le candidat de la majorité présidentielle. Karim Wade, le fils de l’ex-président Abdoulaye Wade est également dans les starting-blocks. Ousmane Sonko, le leader du parti PASTEF qui est arrivé en troisième position lors de la présidentielle de 2019 était perçu comme l’un des grands favoris de la consultation électorale de février prochain.

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Cependant, les choses ne passent pas du tout comme prévu pour Sonko. Voilà plusieurs mois maintenant que le maire de Ziguinchor fait face à des démêlés avec la justice. De sérieux doutes planent sur les chances du chef de file du PASTEF de participer à l’élection présidentielle de 2024. Il a été rayé des listes électorales ce qui le met dans l’incapacité de mener sa campagne de parrainage.

Ousmane Sonko se dit être victime d’une cabale politique qui n’a que pour seul objectif de l’écarter de la course à la présidentielle. Il avait initié une campagne de grève de la faim pour donner de la voix avant de la suspendre au cours du mois de septembre. Face au statuquo de sa situation judiciaire, Sonko a repris sa grève de la faim il ya quelques jours. Au cours d’un récent entretien à la BBC, Juan Branco, l’avocat franco-espagnol de l’opposant sénégalais a déclaré que l’état de santé de son client est très préoccupant. « Il est laissé entre la vie et la mort » a signifié maître Branco.

D’après les déclarations de l’avocat franco-hispanique, Ousmane Sonko est livré à son triste sort sans avoir une possibilité d’entrevoir le bout du tunnel. Juan Branco en a profité pour fustiger l’attitude des médias français qui selon lui ne s’intéressent pas assez au cas Sonko.

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