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Douanes et impôts : L’État béninois accorde des facilités pour 2024

Le gouvernement béninois veut faire davantage pour le peuple. Dans ce cadre, il a pris quatre mesures dans le domaine de la fiscalité et des douanes. Ces dernières se trouvent dans le projet de loi des finances gestion 2024, transmis à l’Assemblée nationale. Les dispositions prises sont :

  • Dispense de pénalité de retard accordée aux contribuables du secteur informel qui souscrivent spontanément, pour la première fois, leurs déclarations en régularisation des affaires réalisées au titre des exercices antérieurs ;
  • Extension de l’exonération des droits et taxes d’entrée et de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) sur les matériels agricoles, aux herbicides et emballages destinés au conditionnement des intrants ou des produits agricoles ;
  • Aucun nouveau prélèvement en 2024 ;
  • Baisse de la contribution à la recherche et à la promotion agricole (CRA) perçue au cordon douanier à 30 FCFA par kilogramme de soja grain au lieu de 140 FCFA. Par ailleurs, le commerce du soja est désormais libre sur l’ensemble du territoire national, de même que son exportation (exclusivement par le Port de Cotonou)

Une hausse des dépenses ordinaires en septembre 2023

Pour rappel, les grandes lignes du projet de loi des finances pour la gestion 2024 avaient été présentées par Romuald Wadagni, ministre d’État chargé de l’Économie et des finances, devant les parlementaires de la neuvième législature. Il avait noté une hausse des dépenses ordinaires de 206,600 milliards de FCFA en septembre 2023, principalement dû à l’élargissement des dépenses de personnel et de transfert, lié à la revalorisation des revenus des agents de l’État et d’autres ajustements. Le ministre avait par ailleurs confirmé que le solde prévisionnel des comptes d’affectation spéciale pour 2024 est nul.

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Au titre de l’année 2024, un recul de 5,9% des ressources de financement est prévu, passant de 1.193.337 milliards de FCFA (2023) à 1.123.274 milliards de FCFA. Une baisse est par contre prévue au niveau des charges de financement. Elles sont à 647,574 milliards de FCFA contre 686,937 milliards de FCFA en 2023, en baisse de 5,7%. Les dépenses d’investissement, quant à elles, restent presque stables à 963,400 milliards de FCFA, démontrant la volonté du gouvernement d’orienter la croissance économique vers le bien-être des populations.

4 réponses

  1. Avatar de ronsard
    ronsard

    Un autre coup de maître du président Talon, et de son ministre des Finances Wadagni, respecté à l’intérieur et à l’extérieur pour leurs prouesses en matière de gouvernance économique et financière, n’en déplaise à sonangnon, gombo et autres. En raison des bonnes performances budgétaires des 7 dernières années, le gouvernement peut se permettre d’accorder des facilités fiscales aux agents économiques et se passer de nouveaux prélèvements, en plus des micro-crédits, pour davantage booster l’économie nationale…du concret, pas du bavardage…
    Et…panique chez aziz, olla qui y voient un budget de pré-campagne…Et alors ??? Pendant que vous continuez de susciter ou d’exacerber des tensions par-ci, par-là, comme stratégie de pré-campagne…

  2. Avatar de le genocidaire
    le genocidaire

    tu as interet à payer tes impoôts

  3. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    Aziz , ils sont dans les fions de ahehenou , agadjavi , jolepedé et tous les ruptucons

  4. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Un budget de pré campagne.. histoire de nous bluffer.. avant de nous sodomiser plus tard.
    A propos.. où sont les conteneurs de dollars…???

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