Après avoir connu de nombreux soubresauts socio-économiques au cours de ces dernières années, la République centrafricaine essaye tant bien que mal de se reconstruire. Sous la houlette du président Faustin Archange Touadéra, le pays a enclenché des réformes pour retrouver sa stabilité sur tous les plans. Après le volet sécuritaire, l’un des défis majeurs du pouvoir central est la reprise économique.
Afin que cette reprise soit effective, il faut que le secteur énergétique soit au rendez-vous ce qui n’est pas le cas de la Centrafrique. Le pays possède l’un des taux d’électrification les plus bas au monde. Présentement, le pouvoir central explore toutes les pistes dans le but de booster sa production d’électricité. Grâce au soutien de la Banque mondiale, la République centrafricaine a pu construire un nouveau parc solaire qui va venir soulager les populations.
Le parc solaire a été officiellement inauguré ce vendredi 17 novembre par le Président Faustin-Archange Touadera et Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Le parc solaire qui a une capacité de 25 MW avec stockage sur batterie est situé dans le village de Danzi. Cette petite bourgade est localisée à environ 18 kilomètres de la capitale Bangui.
Avec cet ouvrage, une grande partie des habitants de Bangui pourront avoir accès à l’électricité. Ce parc solaire représente une étape encourageante pour la Centrafrique. Sans conteste, son secteur énergétique sera boosté et d’autres initiatives du genre de Danzi verront le jour. Lors du lancement de la centrale, le président centrafricain a exprimé son enthousiasme en ces termes : « Danzi n’est que le début de notre voyage vers l’accès universel de tous les Centrafricains à une énergie propre et de qualité, dans le but de promouvoir la reprise économique et le développement durable de notre pays ».
Comme on l’a indiqué plus haut, la Centrafrique revient de loin. Les séquelles d’un passé sombre sont toujours visibles et il faudra du temps pour panser toutes les plaies. Le pays compte notamment sur l’aide de ses partenaires bilatéraux pour se construire. La Banque mondiale est l’un des principaux investisseurs en République centrafricaine.
L’institution financière pilote divers projets de développement et ne cesse de renouveler son soutien à Bangui par l’octroi de prêt ou autre emprunt. Alors que le débat sur la sincérité des partenaires bilatéraux fait rage dans une partie de l’Afrique, la Centrafrique préfère adopter une démarche holistique. Les autorités centrafricaines entretiennent de bonnes relations avec tous ses partenaires afin de préserver ses intérêts.
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