Le monde de l’intelligence artificielle est en constante effervescence, porté par des acteurs influents tels que Jensen Huang, le PDG de Nvidia. Avec ses puces graphiques omniprésentes dans les modèles d’IA, Huang est à même d’anticiper et de comprendre l’évolution du marché. Selon lui, l’intelligence artificielle pourrait rivaliser avec l’intelligence humaine dans un laps de temps étonnamment court, un délai restreint de cinq ans.
Cette vision audacieuse, bien que stimulante, suscite également des inquiétudes quant à la délimitation entre les capacités humaines et celles des IA génératives. L’émergence d’une technologie si avancée suscite des craintes quant à la possibilité que les bots soient confondus avec des individus réels, alimentant ainsi les appels à une régulation de cette industrie par les géants de l’IA eux-mêmes, une ironie qui n’échappe à personne.
Cependant, cette avancée prodigieuse n’est pas dénuée d’éléments positifs. Les résultats produits par les bots, que ce soit dans la rédaction de textes ou la création d’images, sont déjà époustouflants. Et l’horizon ne cesse de s’élargir. Jensen Huang prédit que dans les cinq années à venir, les IA atteindront un niveau de compétence « assez élevé » par rapport à l’intelligence humaine, une annonce qui bouscule les perspectives traditionnelles et soulève un défi majeur pour la société.
S’exprimant lors d’une conférence DealBook du New York Times, le cofondateur et CEO de Nvidia a souligné que si l’apprentissage automatique était actuellement apte à des tâches spécifiques telles que la reconnaissance de texte ou d’objets, il lui manquait la capacité à raisonner en plusieurs étapes, une lacune cruciale pour les entreprises et les chercheurs. Néanmoins, Huang rassure en indiquant que cet aspect crucial est au cœur des travaux en cours et mobilise l’ensemble de l’industrie de l’IA.
Jensen Huang a également partagé un souvenir significatif, celui de la livraison du premier superordinateur IA au monde à OpenAI. Ce moment historique est survenu après qu’Elon Musk, cofondateur d’OpenAI avant son départ en 2018, a entendu Huang évoquer cette avancée lors d’une conférence. Huang se réjouit aujourd’hui du dénouement favorable chez OpenAI, suite aux bouleversements ayant entouré le départ quelque peu tumultueux de Sam Altman, un épisode surprenant dans l’histoire tumultueuse de l’organisation.
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