Brexit: deux pays d’Afrique du Nord se frottent les mains dans ce domaine

Photo d'illustration (pixabay)

Selon certains, le Brexit a ses mauvais côtés, d’autres assureront que le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne a des bons. À coup sûr, le Maroc et l’Égypte se positionnent de ce côté de la barrière. En effet, depuis l’officialisation de cet événement politique majeur du 21e siècle, ces deux pays ont vu décoller leur secteur horticole.

C’est le Maroc qui s’en tire le mieux ! Selon EastFruit, portail espagnol spécialisé, Rabbat a enregistré une très belle croissance de son volume d’exportations de fruits et légumes sur la période 2018 – 2022. Selon les premières indications, le Royaume a même triplé la vente de ses produits au Royaume-Uni ! A contrario, Pays-Bas, Belgique et France sont les grands perdants, avec une division par deux de leurs exportations.

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Le Maroc, le grand vainqueur du Brexit ?

SI on y regarde de plus près, on voit qu’en 2022, le Royaume-Uni a dépensé 542 millions de dollars en légumes et fruits marocains. En 2023, ce montant pourrait être battu, puisqu’en l’espace de 9 mois (entre janvier et septembre), ce sont 450 millions de dollars qui ont été dépensés, principalement en tomates et en mandarines. Les fruits rouges (framboises, mûres, myrtilles et fraises) ont aussi la cote, puisqu’ils pèsent pour 204 millions de dollars sur la période 2022 !

L’Égypte s’en sort également très bien

Quid de l’Égypte ? L’importation de produits frais, séchés et congelés par Londres de produits égyptiens, a bondi de 150% ! Attention toutefois, les volumes n’ont rien à voir, puisque le poids de l’Égypte dans les importants de fruits et légumes au Royaume-Uni est deux fois moins important que celui du Maroc, avec un montant total de 230 millions de dollars en neuf mois (janvier à septembre 2023). Raisins frais, oranges, fraises fraîches et oignons représentent 75% de ce montant total.

Mais pourquoi un tel changement ? Le Brexit a entraîné une complexification des protocoles d’imports-exports entre le Royaume-Uni et le reste de l’Union européenne. De fait, Londres s’est peu à peu tourné vers des partenaires jugés moins complexes. Ajoutons à cela la forte inflation des denrées alimentaires et vous obtenez un mélange assez sulfureux de raisons qui ont poussé à un changement dans les positions déjà établies et une transformation complète du marché britannique des fruits et légumes.

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