BRICS: cette puissance africaine va-t-elle remplacer l’Argentine?

C’est un tournant surprenant dans le paysage géopolitique avec l’annonce récente de l’Argentine, un des six pays invités lors du XVe sommet des BRICS à Johannesburg, de ne pas poursuivre son adhésion aux BRICS. Cette décision inattendue survient en pleine transition politique avec l’arrivée au pouvoir de Javier Milei en Argentine, un président connu pour ses prises de position souvent provocatrices et une politique économique orientée vers une plus grande indépendance, remettant ainsi en cause les engagements précédents avec les BRICS, notamment avec la Chine, un membre clé et partenaire économique majeur.

Dans ce contexte, les yeux se tournent vers le pays qui pourrait remplacer l’Argentine. Pour l’heure, les membres de BRICS n’ont pas émis la volonté de remplacer l’Argentine. Toutefois certains analystes pensent que c’est l’occasion pour les pays qui se bousculent aux portes de l’Alliance de refaire parler d’eux. Parmi ces pays, le Nigeria, une nation africaine, première économie du continent se profile en tant que candidate potentielle pour combler le vide laissé par l’Argentine.

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Si le projet de remplacer l’Argentine devenait réalité, le Nigeria pourrait être un bon candidat. Le pays qui a exprimé son désir de rejoindre les BRICS ainsi que le G20, se distingue par son enthousiasme et sa détermination à s’intégrer dans ces alliances économiques majeures.

Cette ambition est soutenue par les déclarations de la ministre des Affaires étrangères, Yusu Tuggar, qui souligne la pertinence de la participation du Nigeria à des organisations multilatérales telles que les BRICS, étant donné sa taille et son poids économique et démographique.

Un vide à combler ?

La déclaration de l’Argentine a créé un vide au sein du BRICS, une alliance qui continue de chercher à élargir son influence à l’échelle mondiale. Le Nigeria, avec sa population importante et son économie dynamique, représente une option séduisante pour le bloc.

Outre le Nigeria, le Pakistan a également manifesté son intérêt à rejoindre le BRICS, soulignant une tendance croissante parmi les nations en développement à rechercher des alliances économiques alternatives pour diversifier leurs partenariats et renforcer leur influence économique et politique. Cette dynamique est particulièrement pertinente dans un contexte mondial où les blocs économiques traditionnels sont de plus en plus remis en question.

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L’abandon de l’Argentine pourrait ouvrir la porte à de nouvelles opportunités pour le groupes des BRICS, avec le Nigeria en première ligne pour rejoindre l’alliance. Toutefois pour l’heure rien ne laisse présager d’une telle initiative dans les semaines à venir. Mais le renoncement de l’Argentine pourrait accélérer les choses pour le pays africain dont l’économie est très diversifiée, même si elle reste fragile.

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