Ce pays du golfe veut investir dans un port turc

Mohammed ben Zayed, Président des Émirats Arabes Unis

La perspective d’un investissement majeur des Émirats arabes unis dans le port crucial d’Izmir en Turquie suscite actuellement de vives spéculations. Selon des sources informées sollicitées par l’agence de presse Reuters, le groupe public AD Ports Group envisage d’acquérir une part dans une entité créée par le Turkey Wealth Fund, chargée de la gestion de ce port côtier stratégique.

Bien que les détails précis de cet accord ne soient pas encore finalisés, cette transaction potentielle, estimée à environ 500 millions de dollars, représente un signe manifeste d’une relation en mutation entre ces deux pays autrefois rivaux. Ce possible investissement fait écho à une série de développements récents visant à resserrer les liens économiques entre les Émirats et la Turquie.

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En effet, malgré des tensions géopolitiques passées, les deux nations ont signé un accord de libre-échange en mai de l’année précédente, ouvrant ainsi la voie à des investissements facilités. En juillet, des accords d’une valeur dépassant les 50 milliards de dollars ont été conclus, témoignant d’une volonté commune de dynamiser les échanges commerciaux.

L’annonce de cette possible acquisition survient à un moment crucial pour la Turquie, alors que le pays cherche désespérément des investissements étrangers pour stimuler son économie. En effet, malgré des ajustements récents de sa politique monétaire après la réélection de Recep Tayyip Erdogan, la Turquie continue de faire face à des défis économiques sérieux. Les années de taux d’intérêt bas ont provoqué une flambée des prix à la consommation et des loyers, tandis que la dépréciation de la monnaie a ajouté des pressions supplémentaires sur l’économie nationale.

Le contexte diplomatique récent renforce l’idée d’un rapprochement entre ces deux puissances régionales. La rencontre entre Recep Tayyip Erdogan et Cheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis, lors du sommet COP28 de l’ONU sur le climat à Dubaï, suggère une volonté mutuelle de renforcer les liens non seulement économiques mais aussi politiques. Toutefois, la discrétion des parties impliquées dans cette transaction, comme le fonds souverain ADQ et le Turkey Wealth Fund, laisse planer un voile de mystère quant aux détails concrets de cet accord à venir.

Une réponse

  1. Avatar de AGBOHOUNDJI
    AGBOHOUNDJI

    C’est génial.

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