COP28 : Dubaï relève un premier défi

Chabi Talata Zimé Yérima (Photo Facebook)

La 28e conférence internationale sur le climat s’est ouverte ce jeudi 30 novembre à Dubaï aux Émirats arabes unis. Cette rencontre qui enregistre la participation de plus de 60 000 délégués a pour principal but de rechercher des solutions concrètes au changement climatique menaçant la planète Terre. Le rendez-vous qui se tient sur le territoire du septième plus gros producteur de pétrole au monde connaît la participation d’une délégation béninoise conduite par la vice-présidente, Mariam Chabi Talata Zimé Yérima.

La COP28 s’est ouverte ce jeudi. La spécificité de ce rendez-vous annuel de l’Environnement est qu’elle se tient dans un pays qui est compté parmi les plus grands producteurs de pétrole au monde. Les assises sont présidées par le ministre de l’Industrie et des Technologies avancées des Émirats arabes unis, Dr Sultan al-Jaber. Il aura la charge de la conduite des négociations sur le climat. Il devra également assurer le leadership et la vision globale des négociations. Selon les informations qui sont rapportées sur cette édition de la COP28, des effets positifs pourraient tout de même émanés de la rencontre de Dubaï. Dès les premières heures, le président de la COP28 Sultan al-Jaber a donné le ton avec un sujet sensible. Il s’agit de la question des «Loss and Damage».

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Elle s’explique par la compensation financière qui pourrait être versée aux pays pauvres déjà victimes des conséquences du réchauffement climatique. Sultan al-Jaber aura surpris plus d’un en faisant voter cette décision sur ce sujet très sensible. «Nous avons écrit une page d’histoire aujourd’hui… La rapidité avec laquelle nous l’avons fait est inédite, phénoménale et historique», s’est-il réjoui.

Pour l’heure, le montant exact de ce fonds n’est pas connu. Les débats se poursuivent et promettent tout de même de bons résultats. Les propositions se poursuivent et ne se ressemblent pas sur ce dossier. Les pays développés font feu de tout bois pour ne pas être les seuls à payer. Ils comptent notamment sur l’implication des pays riches émergents, comme la Chine et l’Arabie saoudite.

Rappelons que Dr Sultan al-Jaber qui est au cœur de l’organisation est le patron du groupe Abu Dhabi National Oil Company. Cette société a pour ambition d’accroître considérablement sa capacité de production pétrolière dans les prochaines années. Le patron de cette COP a tout de même déjà décliné les objectifs en quatre différents points. Il s’agit de l’accélération de la transition énergétique, la réduction des émissions avant 2030, la transformation du financement climatique, en tenant les anciennes promesses et l’établissement d’un cadre pour un nouvel accord.

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