Dans un contexte où, l’armée nord coréenne est en état d’alerte, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé qu’un réacteur nucléaire aurait été mis en service dans ce pays. Selon un communiqué du directeur général de l’AIEA Rafael Grossi, de nombreux signes font penser à la mise en service d’un réacteur. «Des observations plus récentes montrent que l’eau rejetée est chaude, ce qui est conforme à une mise en service » d’un réacteur, selon l’autorité de l’agence. Même si pour l’heure, l’Agence internationale de l’énergie atomique ne peut confirmer exactement ces informations, elle s’en tient aux signaux.
« Comme tout autre réacteur nucléaire, un LWR peut produire du plutonium avec son combustible irradié, qui peut être séparé lors du retraitement, donc c’est une source d’inquiétude », a averti Rafael Grossi. Il y a quelques années, les inspecteurs de l’AIEA ne sont plus autorisés dans le pays. Ils ont été expulsés par le pouvoir nord coréen. L’agence se contente ainsi de surveiller les activités nucléaires de la Corée du Nord avec des images satellitaires. Depuis plusieurs mois désormais, la Corée du Nord est soupçonnée de préparer un nouvel essai nucléaire. Le tout premier essai a été effectué en 2006. Le sixième a été effectif en 2017.
Tout ceci intervient après l’annonce qui a été faite par l’agence de presse officielle nord-coréenne. Kim Jong-Un aurait mis ses forces armées en état d’alerte. Ce dernier aurait même ordonné à son bureau des forces de missiles stratégiques de répliquer avec l’arme nucléaire, à chaque provocation ennemie, via des armes stratégiques atomiques. D’un communiqué commun, les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont appelé la Corée du Nord à mettre un terme à ces nouvelles provocations.
Ces trois pays ont également invité Pyongyang à accepter leur invitation à engager des discussions, sans conditions préalables. Les États-Unis, de leur côté, ont réaffirmé leur engagement à assurer la sécurité de la Corée du Sud. Washington a notamment indiqué qu’il n’hésiterait pas à utiliser leur force dissuasion, y compris nucléaire, pour ralentir et éventuellement stopper les ardeurs nord-coréennes. Peu après ces différentes menaces, la Corée du Nord avait procédé à un tir d’essai du Hwasong-18, son missile balistique intercontinental le plus puissant.
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