Corsair: comment un pays africain pourrait sauver la compagnie française

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Corsair, compagnie aérienne française, sur le point d’être sauvée par un pays africain ? En effet, celle qui a été fondée en 1981 et qui dessert surtout les départements d’outre-mer a récemment demandé une recapitalisation (une renégociation de sa dette financière, estimée à 30 millions d’euros).

Sous étreinte financière, la compagnie Corsair va pouvoir retrouver de l’allant. En effet, le groupe, qui n’est pas en difficulté majeure de trésorerie (il se porterait même “très bien” selon les dires de son PDG, Pascal de Izaguirre), souhaitait obtenir une renégociation de sa dette financière. L’objectif était d’obtenir une recapitalisation de l’ordre de 30 millions d’euros, afin de rembourser au plus vite, les emprunts auxquels l’entreprise a souscrit durant la pandémie en lien avec le COVID-19.

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La raison ? Contrairement à d’autres géants de l’aviation, Corsair n’a pas enregistré de profits en 2022. De fait, si aucun fond ne venait à être injecté dans son capital, le groupe pourrait, à terme, risquer la faillite. C’est ce qu’ont notamment connu XL Airways ou Aigle Azur, deux compagnies aériennes à qui la crise sanitaire a fait énormément de mal. De fait, deux groupes se sont manifestés. D’une part, le groupe des acteurs du tourisme antillais (directement concernés par la compagnie aérienne) et OMRP, la holding qui a repris la compagnie aérienne en 2020.

La République du Congo, parmi les investisseurs

Un autre investisseur a fait parler de lui : la République du Congo ! En effet, le pays, qui n’a plus de compagnie aérienne, a préféré en relancer une plutôt que d’en créer une nouvelle. Cela permettrait, à terme, de concurrencer Air France qui détient le monopole sur les lignes Paris-Brazzaville. Un monopole qui fait bondir les prix des billets d’avion et qui impacte les usagers.

Aujourd’hui, une telle liaison coûte 2.000 euros environ, soit deux fois plus cher qu’un vol permettant de relier Paris à Tokyo. Tout n’est toutefois pas officiel. En effet, Corsair doit encore convaincre l’État français ainsi que l’Union européenne. Or, il est impossible de solliciter Bruxelles plus de deux fois en l’espace de dix ans pour bénéficier d’un accompagnement, là où l’État propose lui aussi son aide.

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