Dans une maison de Drancy, en banlieue parisienne, un drame inexplicable s’est déroulé. Roza, une femme algérienne de 55 ans, est retrouvée gravement blessée et inconsciente. Malgré les efforts des secours, elle succombe à ses blessures. L’horreur de la situation est amplifiée quand on découvre que l’auteur présumé de ce crime n’est autre que son propre fils, Nassim, âgé de 27 ans.
Roza, originaire de Kabylie en Algérie, avait immigré en France avec son mari en 1991. Leur mariage, marqué par la violence, avait conduit Roza à demander le divorce dès 1995. Son avocate, Maître Azougach, témoigne d’une longue lutte contre la violence conjugale, qui a continué même après leur séparation en 2014. En décembre 2016, son mari avait été condamné pour ces violences.
Les conséquences de ces années de violence ne se limitent pas à Roza. Leur impact sur ses quatre fils, dont le plus jeune avait 14 ans, est palpable. Le présumé meurtrier, Nassim, malgré une éducation dans une prestigieuse école de commerce, semblait également affecté par l’atmosphère toxique du foyer familial. Il revenait fréquemment chez sa mère lors de conflits avec son père, reflétant une dynamique familiale complexe et troublée.
Une enquête est rapidement lancée pour élucider les circonstances de ce parricide. La communauté de Drancy est sous le choc, d’autant plus que le drame a été commis par le propre fils de la victime. Cette tragédie met en lumière la réalité sombre des violences domestiques et leurs répercussions profondes et parfois mortelles.
La mort tragique de Roza souligne les effets dévastateurs de la violence familiale et rappelle la nécessité de sensibiliser et d’agir contre ces abus. Son histoire est un rappel cruel des défis auxquels font face les victimes de violence conjugale et de l’importance de soutenir ces personnes dans leur lutte pour la sécurité et la justice.
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