En RDC (République Démocratique du Congo), le président Tshisekedi n’en démord pas. En effet, ce dernier a réaffirmé son intention de convoquer le Parlement pour déclarer la guerre au Rwanda, si l’un des villages du pays venait à être touché par une attaque. Haussant le ton, ce dernier a affirmé que l’armée congolaise disposait désormais des capacités techniques et matérielles pour atteindre Kigali.
Le président Tshisekedi n’a pas caché son agacement face à l’annonce de la coalition Kagame-Nangaa et surtout, l’officialisation d’Alliance Fleuve Congo, leur nouveau mouvement politico-militaire, qui a pris ses marques… Au Kenya. Un mouvement qui agira de concert avec le M23 congolais, dirigé par Bertrand Bisimwa.
Ainsi, à l’occasion d’un discours de campagne tenu à N’djili, le président Tshisekedi qui œuvre pour sa réélection, n’a pas manqué de se faire entendre. Il a tout d’abord réaffirmé sa détermination à en finir avec les rebelles avant de pointer du doigt Paul Kagame, à la tête du Rwanda, qu’il a qualifié de “parrain” de Nangaa et par extension, du M23 et du Mouvement Fleuve Congo.
“Si Kagame veut la guerre, il l’aura”
Le rapprochement entre Nangaa et Kagame qui suscite l’indignation. Pour rappel, le premier n’est autre que l’ancien président de la centrale électorale congolaise. Pour beaucoup, politiques comme civils, il s’agit même d’un acte de haute trahison à l’encontre du peuple congolais.
Patrick Muraya, porte-parole du gouvernement congolais, a aussi mis en garde le Kenya, affirmant que la naissance et le développement de l’AFC, sur le sol kényan, pourraient avoir d’importantes répercussions, à la fois politiques, diplomatiques et économiques, entre les deux pays. Kinshasa a d’ailleurs déjà tapé du poing sur la table en rappelant son ambassadeur à Nairobi. De son côté, William Ruto, le président kényan, a tout simplement expliqué qu’il lui était impossible d’empêcher l’opposant en exil, de faire ses annonces.
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