Bénin : En 6 mois, 14 359 mineures sont devenues mères dans la Donga

Les statistiques des grossesses précoces et non désirées ne cessent de grimper au Bénin. La situation est plus alarmante chez les filles mineures. Selon des chiffres publiés par Fraternité Fm de Parakou, 14 359 filles mineures sont devenues mères entre janvier et juin 2023 dans la Donga.  

Ces chiffres qui font visiblement froid dans le dos sont les résultats d’une enquête réalisée par l’organe dans ce département de la partie septentrionale du Bénin.  Avec ces chiffres enregistrés en l’espace de six (06) mois dans un seul département, on est en droit d’affirmer que les nombreuses campagnes de sensibilisation initiées à l’endroit des filles aussi bien dans les écoles que dans les ateliers d’apprentissage par le gouvernement et par les ONG avec à la clé de lourds investissements, ont montré assez leur limite. Pour lutter efficacement contre ce fléau qui hypothèque l’avenir des filles, il va falloir changer de stratégies et de méthodes afin de mieux canaliser l’appétit sexuel des adolescentes et des jeunes filles qui s’adonnent à vau-l’eau à la sexualité sans vergogne et sans précautions aucunes en la matière.

Il est donc clair que les filles mineures sont devenues la proie facile des hommes sans scrupule. Face au phénomène des grossesses précoces, une synergie d’actions s’impose dans la Donga. Les décideurs, la société civile, les partenaires au développement et les parents doivent analyser à fond les véritables causes du phénomène en vue de renforcer l’éducation sur la santé sexuelle et reproductive. Aussi, les mesures coercitives en la matière doivent-elles être renforcées à l’encontre des prédateurs.   

12 réflexions au sujet de “Bénin : En 6 mois, 14 359 mineures sont devenues mères dans la Donga”

  1. Aucun président auparavant n’a fait tant de mal, n’a infligé tant de douleurs aux béninois comme le fait à présent talon.
    Mais il y a une consolation dans tout ça: Ne dit-on pas que « nul ne peut atteindre l’aube sans passer par la nuit » ?

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  2. Dès la classe de CM1, les chargés de cours devraient expliquer relativement régulièrement les ENJEUX de la SEXUALITÉ et les moyens de contraception sans faux fuyants.

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  3. Sonagnon, toi tu es très très fort…tu les as enceinté finalement toutes les trois, alors que tu disais lors de ton passage à Parakou l’été dernier , pendant tes vacances méritées, tu nous disais que tu faisais la ronde autour de celle qui est au milieu, âgée de 13 ans et en classe de 5è au CEG Parakou…et là tu en ajoutes les 2 autres en classe de Cm2 à Boukoumbé et Djougou. J’espère que Aziz ne va pas se facher avec toi, car c’est son terrain

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  4. La contraception sexuelle doit être une mesure obligatoire dans toutes les écoles des mineures en maturité sexuelle. Au début de l’année scolaire des comprimés contraceptifs épargnant la grossesse pendant au moins une durée de 1 an doivent être distribués aux filles et elles doivent les prendre au vu et au su d’une assistante sociale. Cela au prix de l’État.
    Ce fléau ne pourra pas être autrement combattu avec succès.
    Dans un pays, où la population est prise en otage par talon, Djogbenou, Boco, Dagnon et les autres qui siphonnent toutes les ressources du pays ne permettant même plus aux paysans de vendre leur produit eux-mêmes pour en tirer le profit maximum afin de pouvoir assurer les besoins élémentaires à leur famille, les jeunes filles sont à la merci de tous prédateurs.

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    • @Napoleon,
      « La contraception sexuelle doit être une mesure obligatoire dans toutes les écoles des mineures en maturité sexuelle »
      T’es simplement un dictateur
      bou lé founou, kabli , gbévoun

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  5. On peut pas tout mettre sur le compte..de l état..
    Nous ne sommes pas..un pays communiste
    Quant au libido..de nos mâles .au nord..il faut avouer..qu on rigole pas

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    • Il faut vérifier..si certains..des régions du sud..se sont pas.infiltres..pour mass acrer nos petites femelles

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    • Peut etre qu’on doit creer un centre de ˆˆˆˆ subventione par l’etat piur assouvur led *** des gens ****

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    • En créant des pistes rurales dignes du nom, le développement des zones s’accélère par lui-même, surtout en contact rapide et facile avec le reste du monde.

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  6. Dans les villages là-bas les mâles adultes sont tranchants hein. En travaillant au nord et dans la brousse (agriculture, élevage, eaux, panneaux solaires etc) je constate que , une fois sortis des villes, nous campagnes sont délaissées à elles mêmes. Les gens adultes (chefs villages, parents d,’élèves etc sont laissés à eux-mêmes.

    L’état est absent en terme d’éducation, de forage d’eau, d’électrification, de routes (pistes rurales) etc. Ce qui est vraiment triste, car le vrai développement doit prendre ces couches vulnérables en compte.

    Je ne peux pas régler tous les problèmes du Bénin seul. C’est comme une goute d’eau dans un océan.

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