Bénin: Voici pourquoi certains produits coûtent chers

Photo de Tyck via Iwaria

Le prix de certains produits de grande consommation au Bénin a connu une réelle augmentation au cours de ces derniers jours. L’Institut national de la statistique et de la démographie (Instad) a fait le constat dans sa dernière évaluation hebdomadaire qui couvre la période allant du 8 au 14 janvier 2024. La structure spécialisée dans les études statistiques au Bénin a identifié par exemple comme réponse dans son évolution hebdomadaire que la hausse des prix de certains produits est liée à la baisse de l’offre de ces produits sur le marché.

C’est le cas du sucre raffiné en poudre. Ce produit de grande consommation au Bénin a connu une augmentation de prix dans les marchés de toutes les villes qui ont eu la visite des agents de l’Instad. « Les prix du sucre raffiné en poudre ont connu une augmentation dans les marchés de toutes les villes échantillonnées. L’accroissement des prix observé est lié à la baisse de l’offre du produit dans les marchés », a clarifié l’Institut national de la statistique et de la démographie (Instad).

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La structure note également que l’autre facteur qui impacte le prix des produits de grande consommation au Bénin est la disponibilité des produits dans les marchés, en raison de la période de récolte. A cet effet, le prix du mil a connu une régression sur les marchés de Cotonou, Porto-Novo et Natitingou, tandis qu’ils sont plus ou moins stables dans ceux des villes de Parakou, Bohicon et Lokossa. 

« A l’exception des marchés de la ville de Natitingou où les prix de l’igname sont en baisse, ils sont en hausse dans ceux de toutes les villes visitées. Les évolutions des prix observées s’expliquent d’une part, par la période de récolte de la denrée dans l’Atacora, et d’autre part, par la baisse de l’offre du produit, en raison de la saisonnalité », a noté l’Instad dans son évaluation hebdomadaire. Le prix de l’oignon est tout de même en chute depuis quelques jours. Ceci serait lié à la disponibilité de la denrée en provenance du Niger, à partir du Nigéria. L’Institut national de la statistique et de la démographie (Instad) constate également que, l’essence de contrebande a connu une baisse de prix.

«  Les variations des prix observées sont dues au dynamisme des circuits d’approvisionnement », ont justifié les agents qui ont sillonné le terrain et les marchés. Rappelons qu’il y a quelques jours, l’Instad a publié le bulletin trimestriel des statistiques du commerce extérieur des trois derniers mois de 2023. On retient notamment qu’au « troisième trimestre 2023, les exportations de marchandises du Bénin ont connu une baisse de 9,6% par rapport au deuxième trimestre 2023 ». « Les importations de marchandises sont en recul de 20,8% au troisième trimestre 2023 par rapport au trimestre précédent », a également décrit la structure spécialisée dans le domaine statistique.

5 réponses

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    L’Afrique aux Africains en Afrique.

  2. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Le Bénin produisait du sucre, je crois me souvenir (Savè). Qu’en est-il aujourd’hui ?

    De toute façon, les montants dépensés pour les infrastructures en ville, auraient dus l’être d’abord pour les grands axes inter-régionaux, durant le mandat précédent. Le tourisme s’il est bénéficiaire, n’en enrichira que quelques uns.

    \\\\.///
    (@_@)

    1. Avatar de (@_@)
      (@_@)

      Pour le reste, si c’est produit et transformé en quantité suffisante au Bénin, la souveraineté alimentaire est au bout et une meilleure résilience aux chocs externes

      Le marché béninois est très petit, c’est atteignable

      \\\\.///
      (@_@)

  3. Avatar de Tchité
    Tchité

    Depuis la création du franc CFA, la balance commerciale de tous les pays qui l’utilisent, y compris la CI, est déficitaire.

  4. Avatar de Tchité
    Tchité

    C’est clair. On produit moins, et on consomme plus en important plus.

    Le capitaine Thomas Sankara, en avance sur son temps, disait : »consommons ce que nous produisons, et produisons ce que nous consommons. »

    Pas plus, pas moins.

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