« Le nombre de nos années ? Soixante-dix, quatre-vingts pour les plus vigoureux !… Elles s’enfuient, nous nous envolons ». Ainsi s’exprimait le psalmiste dans les saintes écritures. Ainsi parti l’ainé, le devancier, l’éclairé, le maître, oui maître de la parole et des écrits. 79 ans de vie remplie de journalisme !
Né le 30 septembre 1944 à Porto-Novo, Jérôme Carlos était directeur général de la radio Capp Fm. Jérôme Carlos était une figure emblématique du journalisme béninois. Il a consacré sa vie à la défense de la liberté de la presse et à la promotion de la démocratie. Il était un journaliste courageux et indépendant, qui n’a jamais hésité à dénoncer les injustices et les abus de pouvoir.
Il a commencé sa carrière journalistique dans les années 1970, à la radio nationale du Bénin. Il a ensuite travaillé pour plusieurs médias privés, dont la radio Bénin International et la radio Africa. En 1996, il a créé la radio Capp Fm, qui est rapidement devenue une référence du journalisme d’investigation au Bénin. Jérôme Carlos a reçu de nombreux prix pour son travail, dont le prix RFI Reporters sans frontières en 2006. Il était membre de l’Union des journalistes du Bénin et de la Fédération internationale des journalistes.
Cher confrère, vous êtes parti avant nous, et vous nous rappelez qu’ici-bas, notre vie est peu de chose. La Nouvelle Tribune est très heureuse d’avoir partagé avec vous une partie de votre vie. En effet, vous étiez très proche de son fondateur que vous estimez beaucoup. Pendant longtemps, vos chroniques que vous nous donniez en exclusivité, ont alimenté les colonnes de notre journal La Nouvelle Tribune. Vous qui avez l’art de cultiver l’amitié et la bonne humeur, vous rendiez tous ces moments passés ensemble joyeux et uniques. Comment les oublier, alors qu’ils font partie intégrante de la vie de notre organe de presse ? Vous étiez un ami fidèle et généreux, une personne unique que nous continuerons à respecter pour toujours.
Votre départ laisse un vide immense. D’ailleurs, tout le personnel de La Nouvelle Tribune en profite pour adresser ses plus sincères condoléances à votre famille, aussi bien celle biologique que celle professionnelle.
Nous vous souhaitons de reposer en paix cher aîné. Et, comme le psalmiste l’a exprimé, nous disons à Dieu : « Apprenez-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse ».
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