De plus en plus, les regards se tournent vers la production et l’utilisation d’énergies qui se veulent plus propres. En effet, pétrole et gaz coûtent très cher en plus de polluer la planète. Face aux besoins, les scientifiques tentent ainsi d’innover. C’est notamment le cas d’experts français, membres de l’ITER.
Ces derniers travaillent autour des réactions de la fusion, soit la même énergie qui alimente le soleil, à travers la construction et l’observation d’un réacteur thermonucléaire expérimental international. L’une des machines les plus complexes qui n’aient jamais été pensées et conçues par la main de l’Homme, comme l’explique le responsable de la communication de ce projet, Laban Coblentz.
Un réacteur novateur, pour une énergie propre ?
Il faut dire que si les scientifiques parviennent à maîtriser tout le processus, ils pourraient offrir au monde, une source d’énergie alternative, propre et quasi illimitée. Si le processus de fission est bien connu, ne génère pas de gaz à effet de serre, et est bien maîtrisé des scientifiques (ce qui la rend assez stable à condition naturellement que le personnel chargé de la gérer et la superviser soit bien formé), le processus de fusion nucléaire est assez novateur, pour l’utilisation ciblée.
L’objectif de l’équipe ITER ? Démontrer que ce processus peut être utilisé et appliqué à l’échelle “industrielle”. Les chercheurs travaillent notamment autour du Tokamak, la plus grande chambre de confinement magnétique du réacteur. Lorsque celle-ci sera terminée, et en état de fonctionnement, elle pourrait être théoriquement en mesure de produire de l’énergie à l’échelle, à condition que de la chaleur soit constamment produite. Et justement, pour fonctionner, cette chambre va utiliser des particules pour chauffer de l’eau qui viendra alimenter une turbine.
Un coût exorbitant
Un projet qui aura été très coûteux, en temps d’une part. Débuté en 2005, il devrait permettre de parvenir à être fonctionnel en 2035. En argent, ensuite. Le budget initial pour le projet ITER était de 5.5 milliards de dollars. Aujourd’hui, la facture oscillerait plutôt autour des 22 milliards de dollars. Pour autant, si la réussite du projet venait à être confirmée, les bénéfices pour les citoyens et la nature pourraient être d’une rare importance.
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