Pyongyang poursuit les tirs d’obus

Photo : AP/Photo

La situation dans la péninsule coréenne est toujours tendue. En effet, après les dizaines de tirs d’obus effectuées par la Corée du Nord ce vendredi, 60 autres ont été faits ce samedi près de l’île sud-coréenne reculée de Yeonpyeong. L’annonce a été faite par l’armée sud-coréenne. « Les forces nord-coréennes ont tiré plus de 60 obus depuis la zone Nord-Ouest de l’île de Yeonpyeong aujourd’hui, entre 16 heures et 17 heures approximativement », a détaillé l’état-major de l’armée sud-coréenne. L’armée sud coréenne a notamment mis en garde Pyongyang contre une poursuite de ces tirs.

Ce vendredi, la Corée du Nord a tiré plus de 200 obus d’artillerie dans la mer. Les dirigeants sud-coréens ont notamment fait savoir qu’ils ont dû évacuer  deux îles frontalières sud-coréennes (Yeonpyeong et Baengnyeon). Par le canal d’un communiqué, le ministère sud-coréen de la Défense  a dénoncé un « acte de provocation qui menace la paix dans la péninsule coréenne ». Il a par la suite exhorté  la Corée du Nord à «cesser immédiatement ces actions». Séoul n’a pas manqué d’annoncer qu’il prendrait des mesures pour répondre à cette situation.

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En guise de réponse, des exercices à munitions réelles ont été menées sur l’île de Yeonpyong, frontalière avec la Corée du Nord, quelques heures après les tirs d’artillerie nord-coréens dans le même secteur, selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap. Il s’agit là d’une situation inédite qui se produit au cours de ces derniers jours dans la péninsule coréenne. Dans un contexte où, l’actualité internationale est dominée par la guerre en Ukraine et la situation entre le Hamas et Israël, une nouvelle guerre pour s’éclater à tout moment entre ces deux pays frères.

Depuis plusieurs mois, la Corée du Nord gonfle les muscles et s’insurge contre la collaboration entre sa voisine du Sud et Washington. Il y a quelques semaines, l’Aiea a annoncé qu’un réacteur nucléaire aurait été mis en service dans ce pays. Selon un communiqué du directeur général de l’AIEA Rafael Grossi, de nombreux signes font penser à la mise en service d’un réacteur. «Des observations plus récentes montrent que l’eau rejetée est chaude, ce qui est conforme à une mise en service » d’un réacteur, selon l’autorité de l’agence. Même si pour l’heure, l’Agence internationale de l’énergie atomique ne peut confirmer exactement ces informations, elle s’en tient aux signaux.

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